Le fils du président syrien Bachar al-Assad, Hafez, 11 ans aurait parlé de l’intervention des Etats-Unis en Syrie dans un message Facebook.
Mais son authenticité n’a pas encore été confirmée.
«Je veux juste qu’ils attaquent soooo beaucoup », a dit Hafez al-Assad: «Parce que je veux qu’ils commencent cette attaque énorme sans connaître la fin. »
Si le profil réel ou non est confirmé, de son côté le New York Times a mis en avant des preuves soutenant son authenticité.
Le Times note que son post a été plusieurs fois «aimé» et commenté par des gens qui semblent être des enfants et les petits-enfants des membres haut placés du régime al-Assad, y compris ceux du vice-président adjoint et de l’ancien ministre de la Défense.
Parmi eux, figurent vraisemblablement le fils et la fille d’Assef Shawkat, ancien député et ministre de la défense, Sally et Ali Khierbek, membres de la puissante famille alaouite Khierbek, et le vice-président chargé de la sécurité, Mohammad Nasif Khierbek.
Le poste de l’adolescent contient également un appel à l’unité nationale syrienne contre la menace américaine.
« Peut-être qu’ils vont détruire l’armée, mais ils ne pourront jamais détruire ces restes et son peu de résistance. »
«C’est ce que nous sommes, nous sommes nés pour se battre et nous les combattrons partout. «
Les Etats-Unis s’apprête à lancer une frappe militaire limitée sur la Syrie, selon les responsables de la Maison Blanche, bien que le Parlement britannique ait rejeté une telle démarche pour ne pas s’enliser dans une crise militaire semblable à la guerre en Irak.
Le poste de Facebook du jeune Hafez dans son intégralité (inédit):
« Nous avons attendu 12 heures [l’attaque aérienne]…. Ils nous ont donné un délai de 48 heures, nous les attendons. »
« Nous sommes nés pour combattre et résister, nous les combattrons partout jusqu’à ce qu’ils s’en aillent, si toutefois ils viennent, peu importe les efforts qu’ils déploient pour nous chasser de notre terre sacrée, ils n’y arriveront jamais, c’est d’ici que nous venons, et d’ici que viennent nos racines et nos prédécesseurs. »
« Ils ne connaissent pas notre terre aussi bien que nous, personne ne la connaît aussi bien, la victoire nous appartient au final, peu importe le temps qu’il faudra. » Un langage qui semble tout de même loin du langage d’un enfant de 11 ans et plus proche d’un dictateur sur les réseaux sociaux….