La milice houthie a ordonné à l’ambassadeur d’Iran à Sanaa de quitter le pays, a rapporté vendredi soir le Wall Street Journal. Pendant ce temps, ces derniers jours, les médias arabes ont rapporté que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait refusé de rencontrer le chef du Hamas à l’étranger, Khaled Mashaal.
Selon des sources occidentales et moyen-orientales, un membre des Gardiens de la révolution a été introduit clandestinement au Yémen l’année dernière et nommé ambassadeur d’Iran dans les zones contrôlées par les Houthis dans le pays divisé. Mais selon le rapport, la milice houthie a décidé de le renvoyer à Téhéran.
Le Wall Street Journal a rapporté que les forces houthies avaient envoyé une demande à l’Arabie saoudite, qui impose toujours un blocus aérien dans le ciel de Sanaa, pour permettre au plus haut diplomate iranien du pays de rentrer immédiatement dans son pays. La demande a été interprétée par les autorités saoudiennes comme un signe de tensions entre l’Iran et les Houthis.
Des sources ont déclaré que Mash’al avait transmis une demande de rencontre avec Nasrallah par l’intermédiaire de hauts responsables du Hamas à Beyrouth, mais Nasrallah a refusé. Le Hezbollah a également refusé à Mashaal les rencontres avec des membres de l’aile politique ou avec des membres de la délégation qui l’accompagnaient.
Mashaal s’est rendu au Liban après l’explosion dans un dépôt de munitions du Hamas dans le camp de réfugiés de Burj près de Tzur, et l’échange de coups de feu avec le Fatah lors des funérailles d’un ingénieur du Hamas qui a été tué dans l’incident. Quatre membres du Hamas ont été tués dans l’échange de coups de feu.