L’Iran n’est pas le seul pays à regarder avec amusement ce qui se passe en  Syrie : la  Grande-Bretagne rejetant toute intervention en Syrie,  l’hésitation évidente de Hussein Obama pour faire son  travail qui d’autre part encourage une attaque israélienne sur l’Iran.

Les Iraniens ne sont pas les seuls à observer. Israël aussi. Que ce soit Israël, ou pas qui décide d’agir contre l’Iran, ce qui se passe aujourd’hui avec la Syrie pourrait en grande partie déterminer la façon dont le monde agira plus tard avec l’Iran et ses armes nucléaires. Le vote du parlement britannique, ce jeudi contre une action militaire n’est pas un bon signe.

« Le bégaiement international et l’hésitation en Syrie prouve qu’une fois de plus Israël ne peut compter sur personne d’autre que lui-même. Le ministre de l’économie et du Commerce, Naftali Bennett a écrit sur sa page Facebook, ce vendredi. « De Munich 1938 à Damas 2013, rien n’a changé. C’est la leçon que nous devons tirer des événements en Syrie. »

Le post de Bennett a été posté avant même qu’Obama ne déclare que les Etats-Unis vont mener une action militaire limitée contre la Syrie, mais seulement si le Congrès l’approuve après ses vacances d’été, le 9 Septembre.

«Faites-nous confiance, » le monde – dirigé par les Etats-Unis – a exhorté Israël pendant des années à attaquer  l’Iran. « Nous allons traiter avec l’Iran, nous ne leur permettrons pas d’obtenir des armes nucléaires. Même, s’ils le font, il y a peu de chance qu’ils les utiliseront »

Pourtant le président syrien Bachar al-Assad, n’a pas hésité à utiliser des armes chimiques en plein jour contre son propre peuple, même s’il savait qu’il serait tenu coupable. Et le monde tergiverse…

Les Iraniens, en regardant ce spectacle, sont sûr de continuer à fonctionner à pleine vitesse pour développer leur capacité nucléaire. On ne peut pas les blâmer … les Français veulent agir, mais sont seuls, les Britanniques n’ont pas voté d’action militaire au parlement. Obama a porté l’affaire devant le Congrès et attend patiemment, jusqu’à ce que le Congrès se réunisse de nouveau pour demander son avis.

Ce genre de comportement international n’est pas une situation qui va susciter la confiance parmi les dirigeants israéliens, et qui aujourd’hui ne peuvent plus compter sur le monde, quand il s’agira de l’Iran.

D’ailleurs, si c’est ainsi que le monde agit quand quelques 1.429 personnes sont gazées, comment devrions-nous agir, si l’Iran traverse juste le seuil nucléaire, mais ne tue personne ?