Suite à la mort de Haim Walder suite à son suicide, toutes les discussions se sont centrées sur l’homme mais pas sur ces victimes, le faisant passer pour une victime des médias et des rabbanims qui ont osé se prononcer sans hésitation et sans excuses contre les atrocités commises.
Aujourd’hui faisons place aux victimes apres les dires du secrétaire du Tribunal spécial dans l’affaire Chaim Walder qui a reçu les victimes du thérapeute à qui elles ont donné leur totale confiance :
« Elles ont témoigné en larmes, présentant des preuves, ce fut des moments très difficile »
Rabbi Liad Orian, rabbin d’une communauté de Modi’in et secrétaire du tribunal qui a traité les témoignages concernant Chaim Walder : « Nous étions en contact avec de très grands rabbins et mis à jour en temps réel.
» Elles ont tous demandé que nous ne les trahissions pas. Ells ont dit qu’il était un réel danger, à la fois à cause de lui et à cause de la façon dont les famille et le public allaient réagir à ces révélations. Finalement, elles sont venus au tribunal avec des efforts mentaux suprêmes et ont témoigné l’une après l’autre de ce qu’il leur avait fait. De nombreux témoignages ont été entendus, et pendant des heures nous les avons entendus un à un.
Il y avait un modèle d’action régulier de la part de Walder. La plupart d’entre ces victimes sont venus à lui parce que c’est un écrivain, un homme important et sage. Elles voulaient recevoir des conseils d’un conseiller. Certains sont même venus parce qu’eux-mêmes ou leurs enfants ont été blessés, et se sont finalement retrouvés blessés face au thérapeute.
Elles ont témoigné en larmes, présentant des preuves sans équivoque. Les vérités sont évidentes.
L’une des victimes était un peu différente. Elle a témoigné calmement et a parlé de la première blessure et des conséquences comme si les choses avaient été faites dans une autre incarnation, un autre corps. À notre grande surprise à la fin du témoignage, alors qu’elle rassemblait les résumés de l’affaire, elle fondit en larmes amères. « Vous n’êtes pas coupable », lui ont dit les juges.
Quand elle eut fini de pleurer, elle expliqua. « Mes pleurs ne sont pas dus aux troubles du passé, mais à l’espoir qu’enfin un renversement de la situation va commencer. Je pleure parce que c’est la première fois que des rabbins me croient après vingt ans que je viens témoigner de ce que j’ai vécu. C’est la première fois qu’on ne me dit pas de me taire ou des choses pires que ça. Merci, vous avez corrigé cette réalité injuste . Ma famille m’a boycotté et aucun d’entre eux n’est plus en contact avec moi parce que j’ai décidé que je ne voulais plus me taire.’
Hier, elle m’a appelé. Elle a dit qu’elle vivait grâce à ce tribunal. Elle a dit que s’ils ne l’avaient pas crue, elle irait à la cour du Très-Haut et demanderait à Dieu de lui rendre justice. Puis elle a recommencé à pleurer et a dit avec le reste de ses forces : » Mais vous saurez que si j’avais fait cela (suicide comme Walder), il n’y aurait pas eu meniane (10 hommes)à mes funérailles et personne pour me dire une éloge ou dire quelque chose de bien sur moi… »
Nous avons été en contact avec de très grands rabbins et mis à jour en temps réel. Nous comprenons la complexité du fait que tout le monde ne peut pas émettre un soutien public et nous veillons également à ne pas mentionner tous ceux qui appellent au soutien en secret et s’excusent de ne pas pouvoir soutenir ouvertement les victimes.
Ce n’est pas une question qui devrait divisée les parties entre le peuple juif. C’est une question que la condamnation de ces actes doit faire l’objet d’un consensus. Nous n’avons pas peur parce que nous voyons un changement pour le mieux.
Nos chers messieurs, personnalités publiques, qui répondent en ligne et tout le peuple d’Israël, il faut autoriser une crédibilité pour les victimes face à des tribunaux qui fonctionneront honnêtement selon la loi de la Thora
Rabbi Liad Orian
Secrétaire du Tribunal spécial
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