Des réfugiés ukrainiens transportés de l’aéroport Ben Gourion à l’hôtel Dan Panorama de Tel Aviv ne sont pas contents, et veulent plus de services dans leurs hôtels d’acceuil gratuit, ils ont déclaré aux journalistes que « ce n’est pas un hôtel, mais une prison » affirmant qu’ils n’ont pas le droit de quitter leur chambre et continuent d’être tenus dans l’ignorance de leur avenir. L’hôtel, reçoit à la fois ceux qui se sont vu refuser l’entrée en Israël (car ils ne sont pas juifs et ne peuvent prétendre à la loi du retour ») et ceux dont les demandes d’asile sont toujours en cours de traitement par le ministère de l’Intérieur.



Selon le rapport Hadashot 13, les réfugiés ukrainiens et leurs proches israéliens sont toujours tenus de verser une caution de 10 000 shekels par personne. Pour abriter une famille ukrainienne avec deux enfants, leurs proches israéliens doivent verser 40 000 shekels. Cette information semble douteuse car le gouvernement a annulé par demande de Bennett cette caution la semaine dernière.

Aujourd’hui, lors d’une réunion gouvernementale, le parti Meretz exigera que les portes soient ouvertes aux réfugiés « sans distinction de religion et de nationalité ». Le ministre de la Diaspora Nahman Shai estime nécessaire dans la crise actuelle de retirer la politique migratoire du contrôle exclusif du ministère de l’Intérieur et de créer une commission interministérielle pour convenir de principes acceptables pour tous les membres de la coalition au pouvoir.

Mais d’autres ministres sont contre cette politique et veulent gérer l’afflux des refugiés car Israël est un minuscule pays contrairement à l’Europe et les Etats Unis, les principaux pays qui sanctionnent la Russie.