Le tout premier sommet entre les ministres des Affaires étrangères israélien et arabe, en présence du secrétaire d’État américain Anthony Blinken, aura lieu à l’hôtel Kedma du kibboutz Sde Boker, à côté de la célèbre maison de Ben Gourion.
« Cela permet de contourner le dossier explosif de Jérusalem, où aucun ministre arabe n’accepterait de tenir un sommet », estime Yonatan Tuval, membre de l’Institut Mitwim.
Les invités arabes n’iront pas à Jérusalem, mais ils prévoient de visiter la tombe de David Ben Gourion, rapporte Kan Hadashot. Ce geste symbolique, confirmant la reconnaissance de l’État sioniste, sera le moment le plus significatif du sommet.
Plus tôt samedi, on a appris que non seulement les ministres des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, du Maroc et de Bahreïn, mais aussi le chef du ministère égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shukri, participeraient au sommet des Accords d’Abraham. Le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi était également invité, mais selon Kan, il ne viendra pas.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :