Yossi Moyal a immigré en Israël dans les années 1960 et a laissé derrière lui des souvenirs, des expériences et aussi son ami Taher, qui a tenté de localiser Yossi pendant des décennies.
L’amitié entre eux a commencé il y a soixante-dix ans, dans la ville portuaire de Safi, dans l’ouest du Maroc. Une lettre écrite par Taher est parvenue à Yossi par hasard, et après presque quatre décennies, la connexion entre les amis d’enfance a été renouvelée et les deux se sont rencontrés chez Yossi à Beer Sheva, dans le contexte du réchauffement des relations entre Israël et le Maroc.
« Je le connais depuis 53 ans », déclare Yossi. « Il vivait avec nous dans la rue, tous les jours je le voyais aller à l’école le matin. Je suis allé dans une école juive et lui dans une école musulmane. Nous nous rencontrions et jouions au football. Le samedi, nous faisions Shabbat Malka, il venait voir ce que font les Juifs, c’est ainsi que nous nous rencontrions. »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :