Alors que la France aborde aujourd’hui (dimanche) le premier tour de la course à la présidentielle, l’Occident craint déjà une éventuelle victoire de la représentante de droite Marine Le Pen. L’inquiétude à la Maison Blanche vient du resserrement de l’écart entre le président sortant Emanuel Macron et sa principale rivale Le Pen dans les sondages.

Dans la dernière enquête menée par POLITICO, l’écart entre les deux n’était que de 3 %, puis de 2 %. Macron, 44 ans, est toujours en tête, et devrait même atteindre le second tour dans une position nettement avantagée, alors qu’au second tour le nombre de candidats sera réduit à deux seulement. Suite à de récents sondages, des responsables de la Maison Blanche ont exprimé leur inquiétude quant à une éventuelle victoire d’une représentante de droite, suite à sa proximité avec le président russe Vladimir Poutine, qui pourrait affecter la lutte occidentale en Russie après son invasion de l’Ukraine. Selon les sources, sa victoire pourrait « saper la stabilité de la coalition contre Moscou, tout en séparant la France en tant que puissance en Europe et pourrait même conduire au retrait d’autres pays de l’alliance ».

Il convient de noter que bien que Le Pen ait récemment réduit ses remarques sur Poutine, dans le passé, elle a exprimé son soutien aux raisons citées par Poutine comme prétexte pour envahir l’Ukraine et a rejeté certaines des idées de sanctions que l’Occident cherchait à imposer au pays envahisseur.

Selon les sources, le pire scénario d’horreur est, comme mentionné, une victoire de Le Pen, qui conduira ensuite à une ligne anti-occidentale dans la guerre en Ukraine. De plus, ils craignent que sa victoire n’entraîne un changement dans la ligne affichée par d’autres pays contre la Russie.