Cette semaine, des émeutiers palestiniens ont endommagé à deux reprises le tombeau de Joseph, un lieu saint juif sous contrôle de l’Autorité palestinienne (AP). Apparemment au mépris de ses engagements en vertu des accords internationaux, l’AP a laissé entendre qu’elle ne coopérerait pas avec Israël pour réparer les dégâts.
L’affaire n’a fait les gros titres d’aucune des grandes publications internationales, l’Associated Press n’évoquant que brièvement l’incendie criminel à la fin d’un article sur la mort d’un terroriste palestinien présumé en « Cisjordanie ».
Comment se fait-il que lorsque les Palestiniens accusent l’État juif de « profaner » les lieux saints musulmans, les médias se font l’écho sans critique de ces fausses affirmations, mais que lorsque l’administration de l’AP à Ramallah échoue systématiquement à protéger les sites juifs sous son contrôle, les journalistes restent en grande partie silencieux ?
Après que les forces israéliennes ont tué le 8 avril le tireur palestinien Raad Hazem à la suite de son attaque revendiquée par le Fatah à Tel-Aviv qui a tué trois Israéliens et blessé plus d’une douzaine d’autres, les groupes terroristes en Judée Samarie et dans la bande de Gaza n’ont pas tardé à lier l’acte terroriste à le mensonge omniprésent selon lequel le caractère sacré de la mosquée Al-Aqsa dans la vieille ville de Jérusalem est en quelque sorte menacé.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Dans un communiqué, le Hamas a décrit le terrorisme de jeudi soir dernier comme une « réponse naturelle et légitime » à ce qu’il a appelé les « crimes » israéliens contre le lieu saint musulman. Le Jihad islamique palestinien a également invoqué la diffamation vieille de plusieurs décennies « Al-Aqsa est en danger » et a déclaré que « l’opération de Tel-Aviv [sic] est un message clair à l’occupation qu’elle doit arrêter ses incursions dans » le sanctuaire musulman.
Pour sa part, le père du terroriste, un officier de sécurité à la retraite de l’Autorité palestinienne, a appelé vendredi à la « libération » de la mosquée Al-Aqsa de la « profanation des occupants » – ceci, alors que les habitants de Jénine se rassemblaient chez lui pour célébrer l’attaque terroriste meurtrière. Fathi Hazem a ajouté : « Fais de nous parmi les troupes victorieuses qui sont les premières à prendre d’assaut la mosquée Al-Aqsa, Allah. »
Israël autorise la liberté de culte sur le lieu saint musulman
Pourtant, l’engagement d’Israël en faveur de la liberté de culte dans sa capitale pour tous les groupes religieux – un droit garanti depuis que l’État juif a pris le contrôle de Jérusalem-Est lors d’une guerre défensive en 1967 – a été rendu brutal vendredi lorsque des scores des musulmans ont assisté aux prières du Ramadan sur le Mont du Temple.
Même si les Palestiniens ont scandé des slogans en faveur du terrorisme du Hamas, la police israélienne a autorisé quelque 80 000 personnes à prier dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa, qui se trouve au sommet du site le plus sacré du judaïsme.
A picture is worth a thousand words:
On Friday, thousands of Muslims were able to peacefully pray at the Al-Aqsa mosque in Jerusalem (right).
On Saturday night, Palestinian terrorists vandalized Joseph’s tomb, one of Judaism’s holiest sites (left).
Comme l’a écrit sur Twitter le guide touristique israélien Daniel Rubenstein, qui a été témoin de l’attaque terroriste de jeudi : « Être un ami du peuple palestinien, c’est lui dire la vérité : la mosquée Al-Aqsa est sûre. Il n’y a aucun danger. Quiconque meurt pour al-Aqsa meurt pour un mensonge.»
« J’appelle chaque dirigeant mondial, diplomate, ONG et chercheur de paix à amplifier ce message et à aider à sauver des vies », a-t-il affirmé.
Néanmoins, les médias ont souvent promu sans discernement la diffamation complètement démystifiée « Al-Aqsa est en danger ». Au cours de l’année écoulée, un échantillon de 18 organes de presse américains de premier plan ont publié au moins 58 articles citant des allégations palestiniennes selon lesquelles Israël, entre autres accusations, aurait « pris d’assaut », « attaqué » ou « profané » le lieu saint musulman.
Lorsque des milliers de Palestiniens en mai 2021 ont scandé des slogans violents et se sont révoltés sur le mont du Temple, certains journalistes ont décrit le déploiement ultérieur de la police visant à maintenir l’ordre comme un « raid » sur Al-Aqsa, tout en accusant Israël des tirs de roquettes du Hamas depuis Gaza.
Pendant ce temps, la véritable profanation des sites du patrimoine juif par les Palestiniens ne fait l’objet d’aucune couverture médiatique.
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