De nouveaux détails sur l’étrange « attentat terroriste » survenu le 10 avril à la sortie d’Ashkelon, lorsqu’un rapatrié de France de 27 ans a été abattu après avoir pris une arme à une soldate, sont en cours de clarification. Les proches de la victime ont déclaré qu’il s’agissait d’une grave erreur des forces de sécurité et que leur proche n’était pas fou.

En ce jour malheureux, une soldate se tenait près de l’autoroute à la sortie d’Ashkelon et faisait un tour. L’homme s’est approché d’elle, portant un jouet pistolet en plastique. Il a menacé la jeune fille avec ce pistolet, a pris son arme et a tenté de partir, mais a été abattu par Eliav Elbaz, le général de la brigade Benyamin, qui se trouvait à proximité, qui l’a pris pour un terroriste.

Selon les proches du défunt, Ken Ben Mucha, un immigré français de 27 ans, dont la famille a fait son Alya en Israël il y a 20 ans, était un autiste de haut niveau. Il n’était pas retardé mental, n’avait pas de troubles mentaux et ne s’est pas échappé d’une clinique psychiatrique fermée, comme l’ont rapporté de nombreux médias.

Ken avait une intelligence complètement intacte et même un permis de conduire. Il vivait avec sa famille dans le village de Zohar et participait activement à la vie publique et était bénévole, livrant de la nourriture aux pauvres dans sa voiture pendant son temps libre. En raison de l’autisme, il avait des problèmes de communication avec des étrangers et une franchise dans la perception des informations, ce qui, selon son ami, pourrait être la raison de cet acte étrange.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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La famille est choquée par le meurtre de Ken et la vague de fausses informations qui a inondé les médias à propos de l’incident, où un jeune homme a été transformé en un « psychopathe fugitif ». Les proches affirment également que tout le monde – de la police à l’IDF – « s’est déchargé de sa responsabilité et a disparu « . Personne n’a parlé à la famille, et ils ont appris l’incident par une newsletter WhatsApp, où ils ont posté une vidéo de la « liquidation d’un terroriste ».