Cinq passagers ont été légèrement blessés par des jets de pierres sur un bus Egged en route vers le mur du Kottel. Deux suspects ont été arrêtés et la police recherche d’autres personnes impliquées.
Shlomi Padida, l’un des chauffeurs du bus qui a été attaqué plus tôt dans la journée (dimanche) à coups de pierres alors qu’il se rendait au Mur , a raconté à N12 les moments de peur : « A un kilomètre et demi du Kottel, un groupe de jeunes m’attendaient avec des pierres et les lançaient sur le bus. Padida a ajouté que le sentiment d’insécurité est plus sévère que les années précédentes : « Chaque année, je le fais, pendant les fêtes, je prends un bus – et tout va bien. Cette année, c’est différent de toutes les années ». Selon lui, environ 15 à 20 jeunes ont attaqué le bus.
Padida a souligné le danger auquel sont confrontés les chauffeurs de bus à Jérusalem : « Mon cœur va à nos chauffeurs, je pense que c’est un langage très important pour que le ministre des Transports se réveille – les chauffeurs sont constamment exposés au danger. » Il a en outre noté le manque de présence des forces de police dans la zone : « Je n’ai pas vu de policiers, je n’ai rien vu – ils m’ont juste lapidé. Après le virage, une mer de pierres m’attendait. Il y avait des policiers au musée Rockefeller, deux véhicules qui se dirigeaient vers la porte de Naplouse, mais moi, j’ai conduit du coté du sens inverse. » Padida a en outre ajouté que même lors d’un voyage plus tôt aujourd’hui, une pierre avait été lancée sur le bus qu’il conduisait.
Dans la documentation de l’incident, au moins 3 suspects sont vus émergeant du bord de la route – et jetant des pierres sur des bus en route vers le mur. 5 passagers ont été légèrement blessés dans l’incident. « Nous nous sommes approchés des blessés, ils étaient conscients et souffraient d’ecchymoses et de blessures à cause des jets de pierres – et certains ont également brisé le verre des vitres du bus », a déclaré l’ambulancier du MDA Pinchas Meir, arrivé à l’hôpital Shaare Zedek.
Deux suspects ont été arrêtés et la police a déclaré que les forces de sécurité scannaient la zone pour localiser d’autres suspects.
