Pour empêcher la faction Yamina de s’effondrer, le ministre de la Défense Gantz a accepté la demande du député Orbach de soumettre un nouveau programme de construction pour approbation, et le ministre des Finances Lieberman a trouvé un milliard de shekels pour un programme d’aide aux petites entreprises recherché par Kara.

Mais désormais, le « maillon faible » est la faction RAAM, qui a « gelé » son appartenance à la coalition après l’activité policière du Mont du Temple.

Le chef de faction Mansour Abbas a répété hier dans une interview à une publication saoudienne que la RAAM « ne fera pas tomber le gouvernement ». Cependant, tous les députés ne sont pas d’accord avec le leader. Walid Taha, dans une interview à Maariv, a déclaré que la RAAM ne reviendrait pas dans la coalition et ne participerait pas à la réunion des chefs des factions de la coalition dimanche.

Pour autant que l’on sache, le « beau » retrait de la RAAM de la coalition en signe de protestation contre la « profanation des sanctuaires islamiques » à Jérusalem est également soutenu par le député Mazen Ganaim. Des informations ont été divulguées aux médias selon lesquelles le chef du Shas, Aryeh Deri, « travaillait » activement avec Ganaim et Taha. Shas a des liens de longue date avec les communautés musulmanes bédouines, et il y a des villages entiers en Galilée qui votent pour le parti Deri.

Selon le correspondant de Haaretz, Yossi Werther, les humeurs « valise » se sont intensifiées au sein de la coalition, les partenaires ne pensent déjà pas tant à la préservation du gouvernement qu’aux futures élections – et le gouvernement n’a plus longtemps à vivre.
Cette prévision défavorable pour le pays est confirmée par les discours plus fréquents des ministres du parti MERETS avec l’idée d’unir MERETS et Travaillistes. Nitzan Horowitz en a parlé, aujourd’hui à Shabbat Tarbut, le ministre de la Coopération régionale Isauhi Freij a parlé de la nécessité d’unir les partis de gauche. Le « Labour » ne veut pas de « bloc de gauche » et préfère une alliance avec les « centristes ».