La police israélienne a lancé une enquête après qu’un agent ait dit à une femme suicidaire qu’elle pouvait se tuer, mais pas tout de suite et pas en leur présence, selon un rapport publié aujourd’hui en Israël.
La police israélienne a des lignes directrices et des restrictions concernant l’usage de la force, mais il semble que parfois les mots peuvent causer des dommages aussi importants, et qu’ils devraient aussi être réglementés.
Il y a quelques semaines, une mère célibataire et ses deux enfants ont commencé à squatter illégalement un appartement dans le sud de Tel Aviv. La police a essayé de les expulser. C’est alors que la femme s’est barricadée à l’intérieur de celui-ci, en menaçant de se suicider.
Le policier lui aurait dit: «D’accord, allez-y, tuez vous, mais pas en face de nous, un peu plus tard, pas maintenant.»
La femme habitait dans un appartement vacant appartenant à la société HLM Halamish.
« Le chef de la police Benzi Sau a ordonné une enquête, et prendra des mesures disciplinaires contre l’agent de police,selon un communiqué de la Police.
Le femme ne s’est pas suicidée. (Esprit contradictoire, peut être ? )
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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Shalom,
s’il est vrai que « …parfois les mots peuvent causer des dommages aussi importants, et qu’ils devraient aussi ĂŞtre rĂ©glementĂ©s. », je ne comprends pas la relation avec le cas prĂ©sent. OĂą relevez-vous ces « dommages aussi importants »?
1°)la menace de suicide est une simulation, la rĂ©ponse (en substance ici: c’est cela, c’est cela…)permet, Ă travers le dialogue, de communiquer clairement que ce chantage n’aura pas prise, que l’on sait que c’est une feinte et surtout Ă©vite, paradoxalement, qu’il ne bascule dans une possibilitĂ© effective.
2°)la menace est rĂ©elle, la rĂ©ponse (en substance ici: je comprends la dĂ©marche mais je ne vous servirai pas de tĂ©moin) vĂ©hicule un mouvement d’empathie et donc une reconnaissance de la situation critique et de la souffrance en minimisant, encore paradoxalement, les risques de passage Ă l’acte.
Il serait plus judicieux, Ă mon sens, de fĂ©liciter l’agent qui par son attitude,calculĂ©e ou pas, a obtenu une issue non irrĂ©cupĂ©rable.
Je trouve bien plus rĂ©prĂ©hensible, nĂ©cessitant vĂ©ritablement une enquĂŞte et des mesures disciplinaires, qu’un appartement HLM soient vacant (le cas ne doit pas ĂŞtre isolĂ©) tandis qu’une famille avec enfants, de surcroit, soit obligĂ©e de le squatter, faute de mieux.