Le département d’État américain a publié lundi une déclaration concernant la mort du journaliste Abu Akle à Jénine. Auparavant, l’Autorité palestinienne avait accepté de fournir aux États-Unis une balle qui a tué la femme.

L’Autorité palestinienne affirme que Shirin Abu-Akle a été tuée par un soldat israélien, ce qui est confirmé par des enquêtes indépendantes menées par de nombreuses publications américaines. Le communiqué officiel du Département d’Etat est plus prudent : « Il est impossible d’établir avec certitude que la balle qui a entraîné la mort de la journaliste Shirin Abu Akle a été tirée par des soldats de Tsahal.

Cela est dû à l’état de la balle, qui est fortement aplatie. Le département déclare cependant qu’il est probable que la balle ait été tirée par un soldat israélien, mais que ce n’était certainement pas intentionnel. Il a également été noté que « les terroristes qui opèrent près de la population civile sont à blâmer ».

Le général Michael Penzel, coordinateur américain de la sécurité pour Israël et l’Autorité palestinienne, a estimé que la balle avait presque certainement été tirée par Tsahal, bien que le tir ne visait pas à tuer le journaliste.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Les Américains ont également donné aux experts israéliens accès à la balle, ce qui a provoqué le mécontentement de l’Autorité palestinienne.

Malgré la conclusion américaine, le secrétaire à la Défense Benny Gantz a déclaré « qu’il n’est pas possible de déterminer la source de la fusillade – et donc l’enquête se poursuivra ».

« L’establishment de la défense s’est engagé à découvrir la vérité », ajoute-t-il.