Solution inutilisée
L’une des principales raisons à cela est que les passagers n’ont pas assez de temps pour suivre le processus avant même la date de décollage d’origine, et l’avion doit les attendre au sol. L’aéroport Ben Gourion a également l’intention d’ouvrir le Compound G au premier étage, où ils s’enregistreront pour certains des vols, espérant ainsi réduire les charges lourdes attendues en août.
Des responsables de l’aéroport ont présenté une solution qui aurait pu réduire considérablement la congestion à l’aéroport Ben Gourion, mais la plupart des compagnies aériennes choisissent de ne pas l’utiliser. Le 1er août, Turkish Airlines et Pegasus se joindront également à cette idée, afin que les passagers des vols de ces compagnies puissent envoyer leurs bagages depuis l’aéroport Ben Gourion ou Haïfa et bientôt depuis Tel Aviv, la veille du vol, par un représentant pour l’ensemble de la famille :
« Nous voulons vraiment étendre ce service, et toutes les compagnies aériennes ont été invitées à l’exploiter, mais la plupart choisissent de ne pas le faire, faute de main-d’œuvre. Ce service aurait pu faire gagner beaucoup de temps à tout le monde s’ils l’avaient utilisé correctement. »
L’argent ne raccourcit pas les files d’attente
Jusqu’à récemment, ceux qui étaient prêts à payer des centaines à des milliers de shekels pour des services VIP pouvaient le faire. Aujourd’hui, même ceux qui sont prêts à débourser des sommes considérables, ne trouvent plus vraiment de place dans aucune des compagnies pour la plupart des dates de juillet et août et aussi certains jours de septembre. Lors de conversations avec des employés des sociétés de services au sol qui assurent le service de raccourcissement, ils expliquent : « Nous n’avons pas d’employés et nous nous effondrons sous la pression. C’est difficile, c’est épuisant et il n’y a pas de place pour mettre une épingle dans notre emploi du temps, nous travaillons à partir du moment où nous commençons le quart de travail jusqu’à la seconde où il se termine. Il n’y a pas de moments calmes, tout est occupé tout le temps. »
Le chaos des bagages
La semaine dernière, deux nouveaux responsables ont été déployés pour rendre les bagages perdus à leurs propriétaires. L’un est responsable des bagages qui ne décollent pas d’Israël et l’autre des bagages qui arrivent de l’étranger en retard, ce sont les mêmes bagages que nous voyons tous abandonnés à côté des tapis roulants.
Depuis qu’ils ont commencé leur travail, et avec l’aide de centaines de bénévoles qui viennent à l’aéroport Ben Gourion pour aider à restituer les bagages perdus, environ 1 300 valises ont été restituées à leurs propriétaires.
La plupart des vols au départ de l’aéroport Ben Gourion sont complets, et presque tous les Israéliens ont compris la méthode – arriver avec des bagages à main, parfois même deux, pour les ranger dans les compartiments au-dessus des sièges de l’avion et ainsi ils arriveront en toute sécurité à destination, alors que de nombreux bagages n’arrivent pas à destination. A cent pour cent – de nombreuses compagnies aériennes sont confrontées à un nouveau phénomène de « chargement de bagages à main » – il n’y a pas de place dans les compartiments au-dessus des sièges, elles sont donc obligées de déplacer ces valises « à la main » vers le ventre du l’avion !
Optimisme prudent
Dans une conversation avec Uri Sirkis, PDG d’Israir, il estime qu’il ne faudra pas longtemps avant de voir une amélioration des files d’attente. Les passagers comprennent la possibilité qu’ils doivent voler avec un seul bagage à main, et toute l’industrie, des travailleurs aux passagers, est en train de s’adapter, dans l’espoir que bientôt il y aura une amélioration de tout ce qui concerne les files d’attente et la congestion dans les aéroports. « En août il y aura effectivement plus de passagers qu’en juillet et nous mettons tout en œuvre pour que tout fonctionne correctement. »
