Un rabbin juif orthodoxe qui s’est déclaré publiquement comme gay, a décidé de conserver son rôle de leader, afin selon lui d’aider d’autres gays juifs orthodoxes selon un rapport publié par i24News.

En se déclarant en tant que gay et en conservant ses positions de leadership dans la communauté, le « rabbin » Yossef Ron a selon lui brisé un tabou.

Pour rappel, la Thora dont ce « rabbin » veut transmettre est très clair concernant l’interdiction de l’homosexualité dans le judaïsme. Il est clairement écrit dans le Lévitique, l’un des cinq livres de le Thora que l’acte sexuel entre deux hommes est une abomination. Toutefois, selon Yossef, « on peut être homosexuel et encore un Juif pratiquant. »

Yossef, qui est titulaire d’un diplôme rabbinique officielle, a réalisé son homosexualité à un âge précoce, cependant, il a refusé de renoncer à sa foi religieuse, contrairement à beaucoup de ses pairs qui se trouvaient dans la même situation.

Les gays, les plus religieux finissent par abandonner leur foi.

«À l’âge de 30 ans, j’ai trouvé la paix intérieure, quand j’ai décidé que je pouvais rester juif orthodoxe, tout en étant gay, » a t-il dit.
En 2008, il a lancé un site Web qui offre un soutien aux juifs orthodoxes gays.

«Nous voulons sensibiliser la communauté religieuse sur l’homosexualité, et nous voulons soutenir les homosexuels religieux », a t-il dit. Quatre ans plus tard, Yossef se vante d’avoir «brisé le mur du silence dans le monde religieux. »

Plus de 5.000 homosexuels religieux sont associés à l’HOD, qui est un acronyme en hébreu pour les gays religieux. Hod définit son objectif comme «la réalisation d’un débat public sur l’homosexualité dans le monde religieux. »

« Nous allons reprendre notre identité, notre identité religieuse et gay», publie le site de l’organisation.

«J’ai reçu des menaces depuis 2009, mais dans l’ensemble j’ai été surpris par l’accueil chaleureux que j’ai reçu de la communauté religieuse», a t-il dit.

Yossef continue à enseigner le judaïsme et prend soin de ses fidèles, environ 50 familles qui fréquentent la synagogue dont il est en charge dans la ville côtière de Netanya, au nord de Tel Aviv.

« J’étais prêt à quitter mon travail, quand j’ai révélé mon homosexualité pour la première fois, mais j’ai décidé de rester», dit-il avec un plaisir évident.

 

1 COMMENTAIRE

  1. Shalom,

    rabbin entre guillemets me parait logique puisque l’attribution et le maintien de sa fonction dépend de l’accord hiérarchique officiel, donc il à été destitué. C’est pourtant en contradiction apparente avec le titre « …conserve son titre malgré… »; le rédacteur devrait nous donner plus de précisions.

    Spécifier orthodoxe n’est pas paradoxal, guillemets ou pas; cela sous-entend, élevé ou instruit selon cette doctrine, même si on la transgresse à un certain moment, rabbin ou pas. Elle ne suppose pas, pour son existence, « l’immaculée position ».

    Ce qui me turlupine plutôt c’est le terme de juif suite à rabbin; autant dire un curé chrétien ou un imam musulman.