Le Service général de sécurité (SHI) a publié un enregistrement d’une conversation entre un coordinateur de l’organisation et un Palestinien de la bande de Gaza, avant que Tsahal n’attaque la zone où il se trouvait, et ce pour éviter de blesser des personnes non impliqués
« S’il vous plaît, concentrez-vous et soyez attentifs », s’adresse le coordinateur au Palestinien qui répond au nom de Abu-Hatira, « Je ne veux pas que quelqu’un soit blessé et je vois que les gens rentrent chez eux. Le bâtiment Khalifa est-il libre ? »
Abu-Hatira lui répond : « Maintenant, il n’y a plus personne. »
L’appel, est lancé en guise d’avertissement juste avant l’attaque d’un entrepôt de munitions situé dans une maison du centre de la ville de Gaza. Il s’agit d’une procédure standard, et c’est l’un des dizaines d’appels lancés par le Shin Bet aux habitants de la bande de Gaza pour s’assurer qu’il n’y aura pas de victimes innocentes à proximité des cibles du terrorisme du Jihad islamique palestinien qui est situées au cœur d’une population civile.
Le coordinateur du Shin Bet, dans sa conversation avec Abu-Hateira, s’assure même qu’il est sûr qu’il n’y a personne autour du bâtiment qui est sur le point d’être attaqué. « Êtes-vous sûr que c’est libre ? Avez-vous vu de vos propres yeux ? », lui demande à nouveau le coordinateur du Shin Bet. Le Palestinien lui répond : « Je vois qu’il n’y a personne dans la rue. Même dans les magasins et les maisons autour, tout est vide. »
Le coordinateur lui dit : « J’ai vu quatre personnes qui sont parties, il y a quelques minutes », et l’habitant de la ville de Gaza lui explique : « Ce sont des gens à qui on a dit de partir car ils vont bientôt se faire tirer dessus. Ils ont eu peur et se sont éloignés. Toutes les maisons autour du bâtiment sont vides. »
Le coordinateur explique au Palestinien ce qui va se passer dans les quatre minutes suivant la fin de la conversation : « Nous allons larguer une bombe d’avertissement. Je ne veux pas que des gens se tiennent au carrefour.
Le Shin Bet a décidé de publier la conversation dans le cadre de la lutte d’information à laquelle Israël est contraint de faire face à chaque nouvelle campagne militaire. Hier soir, rappelons-le, les Palestiniens ont affirmé que quatre enfants avaient été tués à la suite d’une attaque de Tsahal à Jabaliya, mais il s’est avéré plus tard que les enfants avaient été tués dans l’incident à la suite d’un lancement raté du Jihad islamique palestinien.
Toute la journée d’hier, également, les Palestiniens ont fait état de deux morts dans une maison qui a été touchée dans le camp de réfugiés, mais dans ce cas également, selon Tsahal, il s’agissait d’un tir de roquette palestinien raté.
