Un avocat public défendant un soldat démobilisé de 26 ans atteint de troubles mentaux post-traumatiques après l’opération Tsuk Eitan a approché des journalistes pour obtenir un traitement humain pour son client. L’avocat a déclaré à Hadashot 12 que l’ancien soldat souffrant de SSPT (post traumatique) avait été arrêté en Israël pendant cinq jours après avoir tenté de nager d’Eilat à Aqaba en Jordanie.
Michal Peilan, correspondant de Hadashot 12, a publié l’histoire de l’accusé d’après les propos d’un avocat, sans commentaire du parquet ni de la police. L’avocat dit que son client souffre de troubles post-traumatiques, mais à un moment donné, il n’a pas pu acheter d’antipsychotiques en raison de la situation financière difficile – il vit avec sa grand-mère et « se bat pour sa survie ».
En conséquence, il a commis un certain nombre d’actes criminels – il a volé une voiture à Eilat, puis a abandonné la voiture, s’est jeté à la mer et a nagé vers la Jordanie. Alors qu’il traversait la frontière, les gardes-frontières jordaniens l’ont repêché en mer et l’ont remis aux autorités israéliennes.
Arrivé en Israel, au lieu d’un traitement, il a été arrêté et a fait l’objet d’une affaire pénale, car dès le premier interrogatoire, il a eu une attaque psychotique. Ce n’est qu’après avoir passé cinq jours derrière les barreaux qu’il a subi un examen psychiatrique et a été envoyé pour traitement dans un hôpital psychiatrique. Lors de l’arrestation, l’état du soldat démobilisé s’est aggravé.
Cette histoire est une autre illustration de l’état catastrophique de la médecine psychiatrique en Israël. En raison d’une grave pénurie de spécialistes, les personnes atteintes de troubles psychiatriques graves se retrouvent souvent sans traitement adéquat et, par conséquent, les «premiers secours» leur sont prodigués par la police. Cela conduit souvent à des tragédies et à la mort de personnes innocentes – les patients eux-mêmes ou leurs proches . La société est particulièrement horrifiée par les cas où une assistance adéquate n’est pas fournie aux soldats démobilisés dont le psychisme a souffert de blessures subies pendant le service militaire.