Incapable de faire face à la vague de terreur en Judée-Samarie, Israël s’est tourné vers le Qatar pour obtenir de l’aide. Jérusalem a demandé à l’État arabe du golfe Persique d’user de son influence financière et de forcer le président de l’AP Abou Mazen à recourir à la force contre les cellules terroristes dans les territoires, principalement dans la région de Jénine et de Naplouse. Selon le journal Haaretz, le gouvernement israélien craint qu’Abou Mazen, au contraire, ne jette un nouveau « bois de chauffage » dans le feu de la violence dans les territoires avec son discours à l’Assemblée générale de l’ONU fin septembre.

L’agence de presse Walla publie aujourd’hui des données militaires, selon lesquelles il y a eu environ 100 attaques aux armes légères dans les territoires depuis le début de l’année, dont 80 % dans le nord de la Samarie. Au cours de cette période, 200 autres attaques de ce type ont été déjouées par l’armée israélienne, les gardes-frontières et le Shin Bet.

Les forces de sécurité pensent que le Hamas et le Jihad islamique jouent un rôle majeur dans la montée de la terreur. Avec cet argent, ils embauchent de jeunes Palestiniens de moins de 25 ans qui se sont illustrés dans des affaires pénales et qui n’ont pas d’emploi ni d’autres revenus. Les territoires sont inondés d’armes et il est facile de tirer sur des véhicules israéliens. 

En même temps, selon Haaretz, les dirigeants israéliens ne savent pas quelle mesure de bonne volonté dans le domaine économique doit être franchie pour faire tomber la vague de terreur. Une augmentation du nombre de permis de travail en Israël est prévue, mais à Jérusalem, on doute que cela change quoi que ce soit.