Le chanteur et acteur lauréat du prix Israël, Yoram Gaon, a partagé un long message sur Facebook sur ses sentiments à propos de deux types d’Israël : l’Israël du début de sa promenade matinale quotidienne et l’Israël de la fin de sa promenade. Il poursuivit la comparaison et décrt l’Israël des nuits de pardon contre l’Israël du soleil de plomb.
« Et moi, qui suis encore sur le chemin du retour, j’ai peur »
« La Terre d’Israël de ma promenade matinale quotidienne est une Terre d’Israël différente, une terre de fraîcheur matinale et de la chaleur d’un visage radieux où tous ceux qui viennent vous dire bonjour en souriant, agréable et chaleureux et c’est un bel Israël qui est très différent de l’heure du jour où le soleil tape et le froid du matin s’évapore dans la chaleur ardente. Et les nerfs qui suivent …Une heure après l’agréable promenade du matin, la terre a déjà changé de visage, et le même agréable homme qui m’a si gentiment dit bonjour sur le chemin à pied va maintenant faire sa journée de travail dans sa voiture nerveuse comme lui », écrit Gaon, « et moi, qui suis toujours sur le chemin du retour, j’ai peur du prédateur parce que je suis toujours dans la belle terre d’Israël du matin. »
De cette comparaison, Gaon poursuit par une description poétique du mois d’Eloul, le mois de la miséricorde et du pardon, et des nuits du pardon. « Cette différence existe aussi dans l’Israël des ‘Nuits du Pardon’, qui est aussi différent de l’Israël d’aujourd’hui, qui est en conflit avec lui-même. L’Israël du Pardon est accueillant, gentil et compatissant qui embrasse tout le monde et ne fait pas d’exclusions et de boycotts. »
En Terre d’Israël du pardon, tout le monde est accueillant
« En Terre d’Israël du pardon, des milliers affluent vers le Mur pour y implorer pardon », poursuit-il, « et tout le monde est accueillant car tout le monde sent là devant les grosses pierres qu’elles ne sont pas la chose la plus importante au monde ». , et il y a quelqu’un ou quelque chose de plus grand qu’eux et de plus sublime qu’eux et ils comprennent. Plusieurs centaines à Nachalot vont d’une synagogue à une synagogue pour entendre des piyots qui touchent l’endroit le plus brûlant du désir, le plus vibrant dans le cœur, même si vous êtes laïc, et que vous ne pouvez pas être en colère ou brutal en couvrant votre âme parce que c’est le moment d’être ouvert à l’environnement, d’accepter et d’accommoder. »
Gaon poursuit la comparaison douloureuse : « Dans cette terre de pardon, des milliers de supplications sont ressenties qu’en effet « les jours tournent » pour toujours et que cette terre même, dans une heure, quand le soleil et le mur interdit se lèveront, changera de visage. De l’unité céleste aimante et embrassante, il deviendra une autre terre divisée, exposée aux terribles renflements et à la fracture béante parmi son peuple ».