Le propriĂ©taire dâun magasin de vĂȘtements Ă Ashdod qui a calomniĂ© un inspecteur municipal sur Facebook et lâa appelĂ© avec les noms « chiffon », « zĂ©ro » et « ordures », lâindemnisera dâun montant de 65 000 shekels, apres que le juge du tribunal de premiĂšre instance de Beer Sheva a dĂ©cidĂ©.
« Je lui ai demandĂ© de sâidentifier afin de lui Ă©crire un rapport, alors il a commencĂ© Ă mâinsulter et Ă me traiter de âchiffon de solâ et de âpoubelleâ. JâĂ©tais abasourdi. Jâai fait mon travail, qui plus est, la veille je lâai prĂ©venu dâenlever les stands », a notĂ© lâinspecteur.
Lâinspecteur a Ă©tĂ© surpris dâapprendre plus tard que le propriĂ©taire du magasin lâavait diffamĂ© dans des commentaires sur Facebook, en rĂ©ponse Ă un article paru sur la page de « Kan Darom » au sujet des inspecteurs de la ville dâAshdod. Câest ainsi quâil Ă©crit : « Rencontrer un inspecteur dans la municipalitĂ© dâAshdod (le nom de lâinspecteur apparaĂźt ici), un misĂ©rable qui devrait remplir des sacs dans les magasins au lieu de faire de rapports et se taire. Ce zĂ©ro vient tous les matins dans ma boutique, prend une photo, fait un rapport pour rien et sâen va. »
De plus, il a diffusé ses propos dans les groupes WhatsApp de commerçants de la ville.
Le propriĂ©taire du magasin a affirmĂ© que lâinspecteur le harcelait et lui a Ă©crit trois rapports de 730 NIS chacun. Je voulais rendre sa vie misĂ©rable, tout comme il rend la mienne misĂ©rableâŠÂ », a-t-il Ă©crit dans une autre rĂ©ponse sur Facebook.
Lâinspecteur, par lâintermĂ©diaire de lâavocat Moshe Abecassis, a intentĂ© une action en diffamation contre le propriĂ©taire du magasin devant le tribunal de premiĂšre instance de Beer Sheva. Il a exigĂ© une indemnisation de 200 000 NIS pour atteinte Ă sa rĂ©putation et diffamation contre lui pour aucun acte rĂ©prĂ©hensible.
Le propriĂ©taire du magasin a soutenu dans sa dĂ©fense que lâinspecteur demandeur est venu dans son magasin pendant que son pĂšre sây trouvait, a pris quatre serviettes et nâa pas payĂ©. Selon lui, quelques jours plus tard, son pĂšre a demandĂ© Ă lâinspecteur ce qui se passait avec les serviettes, et il les a rendues sales et câest ce qui a conduit au harcĂšlement envers lui. « A cause de cet incident, il mâa harcelĂ© et est venu tous les jours au magasin pour mâĂ©crire des rapports », a affirmĂ© le propriĂ©taire du magasin.
Le juge qui a entendu lâaffaire a acceptĂ© la demande de lâinspecteur et a dĂ©terminĂ© que le propriĂ©taire du magasin lâavait diffamĂ© sans aucun fondement et sans prouver ses allĂ©gations. Le juge a demandĂ© de lui payer 65 000 shekels et a rejetĂ© les allĂ©gations de harcĂšlement du propriĂ©taire du magasin et a dĂ©clarĂ© quâil nâavait pas pris la peine de dĂ©couvrir que les choses quâil publiait Ă©taient fondĂ©es et vraies.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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