Un recours collectif d’un montant estimé à 6 200 000 NIS a été déposé contre Peri HaGalil Company et Rami Levy Company après que des escargots/insectes ont été trouvés dans les produits surgelés produits /commercialisés par eux et après que la société a refusé de signaler au ministère de la Santé et procéder à un « rappel » malgré plusieurs demandes qui lui ont été adressées.
Une plainte a été déposée auprès du ministère de la Santé. Le procès a été intenté par les avocats Uri Katsav et Hagi Nisani. Il a été noté que les groupes dans lesquels la poursuite est intentée sont : « Groupe A – toute personne qui a acheté les produits végétaux surgelés produits/commercialisés par les intimés, à compter de la date déterminante (telle que définie ci-dessous) et a subi un préjudice financier et/ou altération de l’autonomie due à un sentiment d’anxiété, de dégoût, de colère, d’incertitude lorsqu’il a été annoncé que des parties de limaces, d’escargots et d’autres insectes ont été trouvées dans les produits fabriqués/commercialisés par les répondants ou se trouvaient dans le même lieu de production où elles n’étaient pas conservées entrant dans le système de production et la chaîne de conditionnement des animaux du type qu’ils ont trouvé dans les produits fabriqués/commercialisés par les répondants ».
Et aussi : « Groupe B – toute personne qui garde la casherout /s’attache à ne pas manger des aliments non casher qu’elle a achetés parmi les produits végétaux surgelés produits/commercialisés par les répondants et cela a constitué une atteinte à ses sentiments religieux compte tenu de la crainte qu’il provenant des produits fabriqués/commercialisés par les répondants qui contenaient des parties d’escargot, un escargot et d’autres dans les produits du répondant, ou trouvés dans les installations de production où les animaux du type trouvé n’ont pas été empêchés d’entrer dans la chaîne de conditionnement. »
Contre les sociétés, il est reproché : « Les actions des défendeurs pour le délit de négligence sont la production et la commercialisation de produits contaminés au demandeur et aux autres membres du groupe de la manière décrite ci-dessus, sans leur consentement. Une personne raisonnable aurait prévenu les consommateurs qui ne l’ont pas demandé, et encore moins les consommateurs respectueux de la casherout, qui ne sont pas intéressés à consommer des aliments contaminés qui peuvent même nuire à leur santé et à celle de leurs proches et ils auraient pu facilement l’éviter en adhérant à une production appropriée selon les conditions de commercialisation. »
« La négligence des répondants se traduit également par le fait qu’ils n’ont pas pris la peine de signaler au public et/ou au ministère de la Santé la présence de l’escargot dans les produits alimentaires qu’ils produisent/commercialisent. Ceci, malgré le fait que plusieurs enquêtes leur ont été adressées à ce sujet. Tant par le demandeur que par les médias. »