Après la crise déclenchée par son impolitesse envers l’ambassadeur d’Israël, le président chilien semble vouloir reconstruire la relation bilatérale.
Le président chilien Gabriel Boric a fait un clin d’œil à la sécurité d’Israël dans son discours d’ouverture à l’Assemblée générale des Nations unies après un grave différend diplomatique suite à une grossièreté envers l’ambassadeur d’Israël.
Dans son discours devant l’Assemblée générale, Boric a appelé l’instance mondiale « à ne pas normaliser les violations continues des droits de l’homme du peuple palestinien, mais à respecter le droit international et les résolutions que cette même assemblée adopte année après année ».
Cependant, je soutiens ensuite « la garantie du droit légitime d’Israël à vivre à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues ».
La semaine dernière, Boric a rejeté le nouvel ambassadeur d’Israël. L’impolitesse du dernier moment a fait sensation et a menacé de brouiller les relations entre les pays.
Avant le discours de Boric, la ministre chilienne des Affaires étrangères, Antonia Urrejola, a présenté ses excuses au président Isaac Herzog pour l’incident diplomatique lors des funérailles de la reine Elizabeth II.
Boric est un critique sévère d’Israël et a créé des tensions sur la question avec la communauté juive du Chili, un pays où réside la plus grande communauté palestinienne d’Amérique latine