Le commandant de l’escadron se prĂ©parant Ă  une attaque en Iran: « C’est l’ordre du jour, nous n’Ă©tions pas Ă  un point d’Ă©bullition comme celui-ci

Le 6 septembre 2007, peu aprĂšs minuit, l’armĂ©e de l’air a lancĂ© l’opĂ©ration « Outside the Box » pour attaquer un rĂ©acteur nuclĂ©aire syrien secret Ă  Deir ez-Zor dans l’est du pays, qui a Ă©tĂ© dĂ©couvert aprĂšs une Ă©tude approfondie de la l’arĂšne technique d’Amman sous le commandement du gĂ©nĂ©ral de division Amos Yadlin et avec l’aide du personnel du Mossad. Le rĂ©acteur a Ă©tĂ© suivi par quatre F-15I Thunder du Hammer Squadron, deux F-16I Storm du 119 Squadron et deux F-16I TempĂȘte du 253e Escadron.

Vers 00h45, les avions de combat ont commencĂ© Ă  larguer environ 18 tonnes de bombes sur le rĂ©acteur et l’ont dĂ©truit. La deuxiĂšme bombe a Ă©tĂ© larguĂ©e sur le rĂ©acteur par le lieutenant-colonel A., actuellement l’un des plus anciens pilotes de chasse actifs de l’armĂ©e de l’air. A., vole depuis 1996 sur divers modĂšles d’avions F-16, et a dĂ©jĂ  participĂ© a Liban a entrepris 50 sorties, au cours desquelles il a attaquĂ© des cibles de toutes sortes, mais dans sa carriĂšre militaire, il a dĂ©fini l’attaque contre le rĂ©acteur comme la plus importante de tout le nuclĂ©aire iranien. Depuis l’attaque du rĂ©acteur en Syrie, il continue en tant que rĂ©serviste Ă  remplir des tĂąches opĂ©rationnelles au sein de l’escadron 119, qui incluent la participation Ă  des activitĂ©s de sĂ©curitĂ© en cours, une campagne d’entre-deux-guerres et des opĂ©rations secrĂštes.

Dans une interview spĂ©ciale avec Walla, il a parlĂ© de l’attaque contre le rĂ©acteur et de ce qu’on peut en apprendre en vue d’une Ă©ventuelle attaque en Iran. « Avant l’attaque en Syrie, nous nous sommes entraĂźnĂ©s sur de longues distances. J’ai personnellement participĂ© Ă  des exercices aux États-Unis et au Canada. J’étais le commandant adjoint de l’escadron B et j’ai participĂ© au transfert d’avions F-16 de la base de Hill Ă  des États-Unis vers IsraĂ«l. Il s’agit vraiment d’un vol long-courrier avec de nombreuses caractĂ©ristiques », « Nous avons eu quatre ravitaillements. Une opĂ©ration folle, une trĂšs grande opĂ©ration de l’ArmĂ©e de l’Air, une opĂ©ration trĂšs impressionnante. À l’époque, il y avait peut-ĂȘtre quatre forces aĂ©riennes dans le monde qui pouvaient monter une telle opĂ©ration. »

Le lieutenant-colonel A. et ses amis ne savaient qu’au dernier moment quelle Ă©tait la cible de l’opĂ©ration Ă  laquelle ils se prĂ©paraient, mais la tension opĂ©rationnelle Ă©tait Ă  son comble surtout aprĂšs qu’il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de mener l’attaque depuis les airs et non du sol Ă  l’aide d’une patrouille de l’état-major gĂ©nĂ©ral. « Avant cela, je n’avais jamais eu l’occasion de voler en Syrie et certainement pas de faire une mission de cette ampleur », a dĂ©clarĂ© A. « Je n’ai dĂ©couvert le but que ce jour-lĂ . J’ai Ă©tĂ© formĂ© pendant un an pour quelque chose de spĂ©cifique sous diverses formes, mais on ne m’a jamais dit quel Ă©tait le but. J’ai compris qu’on me prĂ©parait pour une opĂ©ration vaste et unique. Ce n’est que ce jour-lĂ  que le commandant de l’armĂ©e de l’air a rĂ©vĂ©lĂ© le but lors d’un briefing, et puis bien sĂ»r il y a eu une certaine excitation, mais dĂšs que nous avons quittĂ© le briefing, j’ai vraiment essayĂ© de garder le rituel habituel afin d’ĂȘtre concentrĂ© et ne pas laisser mes pensĂ©es vagabonder vers d’autres lieux. »

« Je suis entrĂ© dans le cockpit, j’ai fermĂ© la verriĂšre. Il n’y a aucune possibilitĂ© de penser Ă  autre chose. La premiĂšre fois que je me suis dit que j’allais attaquer en Syrie, c’était au poste de dĂ©collage. »

A quoi avez-vous pensĂ© pendant les minutes d’attente ?

« Je symbolise les actions dans les diffĂ©rents segments de la sortie – ravitaillement, vol Ă  basse altitude et attaque, puis dĂ©connexion et retour sur notre territoire. J’ai parcouru le radar, Ă  quoi cela allait ressembler. Nous avons Ă©tĂ© entraĂźnĂ©s de maniĂšre trĂšs similaire et proche de ce qui se passait dans l’opĂ©ration, y compris les points de repĂšre de l’emplacement des cibles. Pendant six mois, j’ai volĂ© avec les mĂȘmes noms de waypoints et quand nous sommes arrivĂ©s lĂ -bas, nous savions ce que nous Ă©tions censĂ©s faire et Ă  quelle altitude, seulement que la formation Ă©tait en mer et dans l’État d’IsraĂ«l. Je me suis dit que je faisais partie de quelque chose d’important, et que je devais le faire du mieux possible. Vous ne vous laissez pas distraire. AprĂšs dĂ©collage et mise en palier, le vol est trĂšs intense. Vous volez bas, vĂ©rifiez les bombes et l’équipement de vision nocturne. C’était nuageux, nous l’avons fait parce que nous ne voulions pas ĂȘtre dĂ©couvert. Nous Ă©tions occupĂ© Ă  voler Ă  basse altitude, c’est une trĂšs, trĂšs grosse pompe d’attention. Vous n’avez pas le temps de vous occuper d’autres choses. Penser Ă  ce qui ne fonctionnera pas bien. Vous ĂȘtes trĂšs concentrĂ© sur l’objectif, l’exĂ©cution et les donnĂ©es. »

Vous avez été le deuxiÚme pilote à larguer une bombe sur le réacteur nucléaire.

« En effet. Larguer les missiles et se replier et je vois sur l’écran l’explosion de la structure
DĂšs que nous avons traversĂ© la cĂŽte et tournĂ© vers le sud, j’ai cherchĂ© de nouveaux missiles vers l’État d’IsraĂ«l. » (Cela ne s’est pas produit, bien sĂ»r, les Syriens n’ont pas rĂ©pondu ).

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« S’ils nous demandent de venir ? Nous viendrons. Attaquer, c’est attaquer. Si c’ets pour nous dĂ©fendre, alors dĂ©fendons nous » (Photo : porte-parole de Tsahal)

« De son point de vue, c’était une situation oĂč nous allions faire la guerre Ă  la Syrie aprĂšs l’incident. Nous avons atterri, sommes descendus de l’avion et moi et mon navigateur nous sommes Ă©treints. À la base, ils ont Ă©tĂ© trĂšs surpris que les avions soient revenus sans armements. , ils ne savaient rien. J’ai pilotĂ© de trĂšs nombreux modĂšles, et Ă  chaque fois vous revenez avec les armements.

Un si haut niveau de compartimentation ?

« Oui. Le nombre de personnes Ă  qui j’ai parlĂ© de l’opĂ©ration aprĂšs l’attaque se compte sur deux mains. Mes parents ne l’ont su que quelques annĂ©es plus tard. AprĂšs le dĂ©barquement, je suis allĂ© voir les films de la sortie. Nous avons rejoint les briefings dans l’escadron au sujet d’autres prĂ©paratifs tels qu’une rĂ©plique de la rĂ©ponse syrienne si elle se produit.

Quel Ă©tait le sentiment Ă  l’ombre du danger? La possibilitĂ© qu’ils vous surprennent ?

« C’est pour ça que j’ai Ă©tĂ© formĂ©. C’est pour ça que je me suis enrĂŽlĂ©. C’est ma mission. Ma petite contribution Ă  l’entreprise sioniste. Maintenant c’est mon tour. Il y a de la responsabilitĂ© et de l’engagement. »

Selon vous, que peut-on parler d’une nouvelle attaque loin d’IsraĂ«l comme l’Iran ?
« Je compare un instant l’attaque de 2007 et le retour des États-Unis, qu’est ce que je peux imaginer de plus proche. Tout est diffĂ©rent, dans la pratique. .. Lorsque vous vous entraĂźnez pour des choses compliquĂ©es et complexes, mĂȘme si elles sont courtes, vous divisez la formation en petits morceaux.

Sur l’escadron « Bat » (119), dans lequel A sert, il y a le commandant de 36 ans, le lieutenant-colonel T. dĂšs le dĂ©but de son service militaire, a volĂ© sur des avions F-16, a occupĂ© une sĂ©rie de postes clĂ©s Ă  l’école de pilotage, faisait partie de l’équipe de voltige de l’aviateur, auquel sont affectĂ©s les meilleurs pilotes de chasse, Ă©tait lieutenant dans des escadrons de chasse, l’un des fondateurs de l’escadron furtif, et il y a environ un an et demi, il a reçu le commandement du « Bat ». Depuis l’opĂ©ration Plomb durci dans la bande de Gaza en 2008, il a participĂ© Ă  de nombreuses opĂ©rations, y compris en Syrie, mais la plus influente de toutes a Ă©tĂ© l’opĂ©ration Tsouk Etan car il a effectuĂ© 51 jours de lutte en 2014.

Dans une interview avec Walla, il a parlĂ© du niveau de prĂ©paration de l’armĂ©e de l’air pour attaquer le projet nuclĂ©aire en Iran. « Cette question fait dĂ©finitivement la une des journaux, et elle sort lentement de l’ombre. Le Corps s’en occupe beaucoup. Le commandant du Corps a officiellement placĂ© une attaque contre l’Iran en premier dans l’ordre de priorité », a-t-il expliquĂ©. « L’escadron a pas mal de choses Ă  faire. Cela commence par les choses les plus Ă©lĂ©mentaires. Aller apprendre ce qui a changĂ© en Iran ces derniĂšres annĂ©es. Principalement le renseignement, ce Ă  quoi nous sommes confrontĂ©s. Cela fait plus de 10 ans que la derniĂšre fois l’armĂ©e israĂ©lienne l’a vraiment traitĂ© de maniĂšre si intime. Beaucoup de choses ont changĂ© lĂ -bas – les menaces ont changĂ©, les conditions du terrain ont changĂ©, les cibles se sont dĂ©placĂ©es. Il y a beaucoup de choses Ă  apprendre avant de dĂ©cider quoi faire. Une partie importante de l’annĂ©e derniĂšre a Ă©tĂ© consacrĂ©e Ă  cela. »

En quoi consiste la deuxiĂšme partie de la prĂ©paration de l’opĂ©ration en Iran ?

« Construire un programme d’entraĂźnement qui est Ă©troitement liĂ© au plan d’attaque de l’armĂ©e. Certains sont accompagnĂ©s de modĂšles et d’entraĂźnements, certains sont cĂ©lĂšbres et d’autres moins. Cela pourrait ĂȘtre un vol Ă  l’étranger, un entraĂźnement Ă  Chypre, en Europe, des cibles plus proches qui nous aident Ă  simuler des distances pertinentes, et il peut s’agir d’entraĂźnements simulant des segments au sein d’un mĂȘme commandement mais avec une partie complĂ©mentaire au programme aĂ©rien Ă©tant la partie technique. 

La question des armements occupe Ă©galement une place importante dans l’histoire. Aujourd’hui, il y a des armements plus avancĂ©s qu’il n’y en avait par le passĂ©. La derniĂšre partie est la synchronisation du vol du corps et la mise en place de l’ensemble du puzzle. Au cours de la derniĂšre annĂ©e, nous avons Ă©tĂ© occupĂ©s chacun en nous-mĂȘmes et maintenant nous devons construire le puzzle pour que toute cette symphonie joue ensemble. »

Savez-vous dĂ©jĂ  aujourd’hui quel sera votre rĂŽle dans l’attaque contre l’Iran s’ils le dĂ©cident ?

« Je ne peux vous dire ce qu’ils vont me demander. C’est Ă  divers stades de maturitĂ©, nous sommes Ă  certains niveaux. Nous sommes prĂȘts Ă  l’action mĂȘme aujourd’hui. Il y a encore de la place pour aller de l’avant. »

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« Nous n’étions pas Ă  un point d’ébullition qui pouvait aller dans n’importe quelle direction » (Photo : porte-parole de Tsahal)

Le lieutenant-colonel A a dĂ©clarĂ© que ce n’est que le jour de l’attaque du rĂ©acteur en Syrie qu’il savait ce qu’ils allaient attaquer. Comment gĂ©rez-vous cet effort aujourd’hui dans l’escadron alors que l’histoire d’une attaque en Iran est dans le les gros titres et dans le discours public ? Cela vous aide-t-il Ă  vous prĂ©parer ?

« Une excellente question, vous y ĂȘtes confrontĂ©e tous les jours. Je crois fermement Ă  la mĂ©thode avec laquelle nous travaillons, qu’il y a certains cercles, qu’il y a des gens qui ont besoin de se connaĂźtre, et de ne pas s’exposer Ă  des cercles trop larges. Il y a donc un cercle restreint qui connaĂźt mieux les dĂ©tails. Certains commandants d’escadron connaissent mieux les dĂ©tails, d’autres moins. Aujourd’hui, je sais comment faire de l’exercice sans dire quoi. Je peux pratiquer des Ă©lĂ©ments de telle ou telle action. Quand j’en aurai besoin, je saurai utiliser les outils que j’ai acquis. Au final, contrairement Ă  l’attaque en Syrie, les menaces sont diffĂ©rentes, l’incertitude monte quand on est loin de chez soi. »

Et l’aspect mental ? Comment renforce-t-on cela  ?

« Je suis trĂšs confiant dans nos capacitĂ©s. Je ne dis pas cela de maniĂšre sarcastique, et d’un autre cĂŽtĂ©, il y a beaucoup Ă  faire, donc je ne vais pas paraĂźtre arrogant. Parlez-en et ouvrez-le. Les jeunes gars sont vraiment incroyable, vous mettre au dĂ©fi, poser des questions, vouloir apprendre. S’asseoir, raconter et partager, gĂ©rer les dilemmes dans l’air, y compris l’échec et crĂ©er un aperçu de l’échec, cela fait partie du travail. Parlez de l’ampleur de la responsabilitĂ© que vous avoir entre vos mains. Je pense que ceux qui s’en occupent principalement sont moi et les commandants adjoints de l’escadron, le combattant au bord ne l’a pas encore rencontrĂ©. Il peut le rencontrer le jour oĂč cela se produit. Vous avez la possibilitĂ© de le dĂ©connecter Ă  la fin quand vous entrez dans le cockpit et fermez la verriĂšre. Vous ĂȘtes trĂšs professionnel et le laissez dehors un moment. En ce moment, c’est parquĂ© avec nous commandants, principalement une question de taille de la responsabilitĂ© et de ce qu’elle peut faire au niveau national. »

Qu’avez-vous appris de l’attaque du rĂ©acteur en Syrie ? L’attaque du rĂ©acteur en Irak ?

« C’est ma chance que certains pilotes volent encore avec moi dans l’escadron. Il y a Ă  peine trois semaines, j’ai volĂ© avec le navigateur du lieutenant-colonel A lors d’un vol d’adieu depuis l’escadron. Ce jour-lĂ , exactement 15 ans se sont Ă©coulĂ©s depuis l’attaque en Syrie. J’ai demandĂ© s’il pensait que nous avions appris quelque chose de la façon dont nous nous entraĂźnons aujourd’hui, il a rĂ©pondu oui sans Ă©quivoque. Il y a de nombreuses leçons Ă  tirer de lĂ  – comment les avions ont dĂ©collĂ©, jusqu’oĂč ils sont allĂ©s, quand abandonner un avion de «remplacement», quand revenir en arriĂšre, quand continuer. Il y a pas mal de leçons, dont certaines sont utilisĂ©es tous les jours dans le monde opĂ©rationnel. » 

Avec vous-mĂȘme le poids de la responsabilitĂ© le jour oĂč vous recevez l’ordre d’attaquer en Iran et qu’une tonne de poids de responsabilitĂ© repose sur vos Ă©paules ?

« Oui, oui. Le BBM d’aujourd’hui est vraiment sans prĂ©cĂ©dent. Il vous oblige, ainsi que des dizaines d’autres personnes, Ă  combiner travail et amĂ©lioration, du renseignement au quartier gĂ©nĂ©ral et des agents de la force opĂ©rationnelle, Ă  la coopĂ©ration avec Amman et les unitĂ©s spĂ©ciales, ainsi qu’à d’autres facteurs de sĂ©curitĂ©, mĂȘme si Ă  la fin, on vous demande d’aller en Iran. Vous avez certainement une meilleure expĂ©rience opĂ©rationnelle. Vous avez une plus grande sĂ©curitĂ© dans les avions, les techniciens ont plus d’expĂ©rience dans le changement des configurations requises, le renseignement est plus prĂ©cis, tout est plus pointu, ça fait partie de l’histoire. »

N’y a-t-il personne dans votre escadron qui a fait une opĂ©ration de dĂ©fense aĂ©rienne et qui n’a pas Ă©tĂ© menacĂ© ?

Tous ceux qui sont sortis pour mener des attaques contre des drones, et il y en avait pas mal. Vous opérez dans une zone menacée.

Il y a eu pas mal de discussions dans les médias sur votre niveau de préparation à une attaque. Quel est le degré et la qualité de préparation pour la Journée du Commandement en Iran par rapport à il y a un an et demi ?

« C’est des centaines de pour cent de plus qu’il y a un an et demi. Il y a encore des Ă©tapes Ă  franchir, mais aujourd’hui je sais comment arriver et exĂ©cuter, et nous sommes prĂȘts. Ce n’est pas comparable, et si c’est nĂ©cessaire, nous savons comment exĂ©cuter. Y a-t-il autre chose Ă  faire ? Sans Ă©quivoque. Au fil du temps, nous serons plus prĂȘts. Nous ferons ce qu’ils nous demandent. S’ils nous demandent de venir ? Nous viendrons. Attaquer, c’est attaquer, si nous devons nous dĂ©fendre. »

Au cours de ses propos, le commandant d’escadron, le lieutenant-colonel T., a expliquĂ© que les frictions des pilotes de chasse de l’armĂ©e de l’air avec les diverses menaces Ă  proximitĂ© immĂ©diate dans le premier cercle, comme au Liban et en Syrie, les aident Ă  se prĂ©parer Ă  une attaque en Iran. « Il y a beaucoup de choses qui se trouvent dans les environs immĂ©diats, donc vous avez des avantages et des inconvĂ©nients. Cela vous permet de connaĂźtre trĂšs intimement des rangs qui peuvent trĂšs bien ĂȘtre lĂ -bas et finalement se retrouver ici. »

Y a-t-il quelque chose de spĂ©cifique dans les propos du commandant de l’armĂ©e de l’air, le gĂ©nĂ©ral de division Tomer Bar, au sujet d’une attaque en Iran qui vous accompagne ?

‘C’est principalement le sentiment des conversations fermĂ©es et ouvertes que c’est l’ordre de l’heure. Pendant de trĂšs nombreuses annĂ©es, nous n’avons pas Ă©tĂ© Ă  un point d’ébullition qui pourrait aller dans n’importe quelle direction et c’est vraiment ces annĂ©es. C’est peut-ĂȘtre le la plus grande menace existentielle que nous ayons.’

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