Lundi, le roi Abdallah II de Jordanie a appelé le futur Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’a félicité pour sa victoire électorale. Les médias locaux en Jordanie ont écrit que le retour au pouvoir de Netanyahu en Israël était « un cauchemar devenu réalité » pour lui.

Au cours des 12 années de règne de Netanyahu, les relations entre Israël et la Jordanie ont atteint un point bas, les membres du parlement jordanien ont appelé à plusieurs reprises le monarque à rompre le traité de paix de 1994, accusant Israël d’en violer les termes. Le traité assure au monarque de Jordanie le statut de garant du statu quo dans les sanctuaires musulmans de Jérusalem, principalement dans le complexe d’Al-Aqsa sur le mont du Temple.

L’interdiction des cérémonies religieuses juives sur le mont du Temple est également inscrite dans les termes du traité de paix avec la Jordanie. La lutte des nationalistes religieux israéliens pour la « pleine souveraineté israélienne » sur le mont du Temple et « l’égalité » des juifs religieux avec les musulmans est perçue à Aman comme un défi direct au monarque de Jordanie.