La conclusion dâun accord de paix formel entre IsraĂ«l et lâArabie saoudite « mettrait effectivement fin au conflit israĂ©lo-palestinien », a prĂ©dit lâancien Premier ministre Benjamin Netanyahu dans une nouvelle interview avec lâanimateur du podcast « Call Me Back », Dan Senor.
« Comprenez que les accords dâAbraham, les traitĂ©s de paix quâIsraĂ«l avait avec quatre Ătats arabes : les Ămirats arabes unis, BahreĂŻn, le Soudan et le Maroc, nâont pas eu lieu sans lâapprobation saoudienne, car au moins certains de ces pays aiment savoir ce que leur le grand voisin, lâArabie saoudite, pense [des accords] », a dĂ©clarĂ© Netanyahu, qui devrait diriger le prochain gouvernement israĂ©lien aprĂšs les Ă©lections du dĂ©but du mois. « Et je vous assure que [Riyad] nâĂ©tait pas nĂ©gatif Ă ce sujet. »
La normalisation avec lâArabie saoudite « ouvrirait toutes sortes de possibilitĂ©s », a dĂ©clarĂ© Netanyahu Ă Senor, co-auteur de Start-Up Nation : Lâhistoire du miracle Ă©conomique dâIsraĂ«l. Lâactuel chef de lâopposition a citĂ© les rĂ©sultats physiques dâun tel accord â « connecter le systĂšme ferroviaire saoudien » â ainsi que les avantages commerciaux â donnant aux Saoudiens « un accĂšs direct Ă lâinnovation et Ă la technologie israĂ©liennes » â comme avantages dâun accord nĂ©gociĂ© entre JĂ©rusalem et Riyad .
Netanyahu a Ă©galement abordĂ© la coordination de son gouvernement prĂ©cĂ©dent avec la Russie en Syrie, oĂč les forces russes sont sur le terrain â et oĂč les unitĂ©s militaires israĂ©liennes ont souvent pris pour cible les installations iraniennes et syriennes et les transferts dâarmes.
« Les pilotes [israĂ©liens] rencontraient littĂ©ralement des pilotes russes parce quâils Ă©taient lĂ avec leur armĂ©e de lâair. Et donc ils Ă©taient littĂ©ralement Ă distance de crachat â je veux dire, Ă distance de crachat â lâun de lâautre. Et nous aurions pu avoir, en gros, une mini-guerre russo-israĂ©lienne lĂ -bas, ce qui, je ne pense pas, servirait nos intĂ©rĂȘts, pour ne pas dire plus. Je me suis donc assurĂ© que nous nous coordonnions avec la Russie pour ne pas faire cela.
Mais lâinvasion de lâUkraine par la Russie a amenĂ© Netanyahu Ă repenser les relations dâIsraĂ«l avec Moscou. « La Russie avait une politique dĂ©contractĂ©e et de non-intervention [en Syrie], et notre libertĂ© dâaction dans le ciel au-dessus de la Syrie a Ă©tĂ© maintenue, cela reste toujours un problĂšme », a-t-il dĂ©clarĂ©. « Mais je regarde aussi la tragĂ©die ukrainienne et je me demande : âQuâest-ce que nous devrions faire et ne pas faire ?â Et câest lâune des premiĂšres choses dont je vais ĂȘtre informĂ© et dĂ©cider comment nous devrions le gĂ©rer.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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