Le troisième parti avec lequel le Likud a signé un accord de coalition était Noam dimanche. Son leader, recevra le poste de vice-ministre au cabinet du chef du gouvernement, l’organisation Nativ, chargée de vérifier le droit au rapatriement des immigrés de l’ex-URSS, sera transféré dans sa juridiction.
Selon les termes de l’accord de coalition avec Noam, un département spécial pour l’identité nationale juive sera créé au bureau du Premier ministre, qui sera dirigé par Maoz. En tant que chef de ce département et sous-ministre, il supervisera Nativ et d’autres structures.
Après l’invasion russe de l’Ukraine, Nativ, sur ordre des premiers ministres Bennett et Lapid, a fourni aux réfugiés rapatriés d’Ukraine et de Russie une procédure simplifiée de vérification des documents après leur entrée en Israël, des représentants de cette organisation ont commencé à être de service à l’aéroport Ben Gourion et aider les rapatriés potentiels dès les premières étapes mêmes en Israël.
Parmi les revendications programmatiques des partenaires du Likoud au sein de la coalition droite-religieuse figurent le durcissement des critères du droit au rapatriement et la fermeture du pays aux petits-enfants des Juifs.
« Nativ » organise également des stages de reconversion militaire, par lesquels passent de nombreux soldats rapatriés qui ne sont pas considérés comme juifs « selon la Halacha ». Le parti Yesh Atid a vivement critiqué le transfert de cette structure à « un mouvement ultra-radical et raciste qui déterminera désormais qui est juif et qui ne l’est pas ».
« Du point de vue de Maoz, ces soldats sont dignes de mourir dans l’armée israélienne, mais indignes d’être considérés comme juifs », a déclaré Yesh Atid.
Pour rappel, au sein de l’armée de Tsahal il y a aussi des bédouins, des druzes et des arabes chrétiens qui ne sont pas juifs et sont morts pour l’Etat juif car ils ont choisi de defender leur pays sans lien avec la religion. Tsahal ne leur a pas demandé de se convertir pour faire l’armée…
