Le chef de l’opposition Yair Lapid dans un post sur Facebook fait référence à la critique des vacances qu’il va passer en France :

 » Mercredi soir, j’ai travaillé tard, comme toujours. Jeudi, je suis parti en week-end avec Leah. Du jeudi au dimanche matin. Je ne sais pas si je le mérite, mais je suis sûr qu’elle le mérite. Ce fut l’année et demie la plus folle de notre vie. Elle ne m’a accompagné dans aucun voyage officiel, ni en tant que ministre des Affaires étrangères, ni en tant que Premier ministre.

Nous n’avions pas de grands projets. Voir une exposition, dîner en amoureux, marcher beaucoup. Mais ensuite, il s’est avéré que beaucoup de gens avaient beaucoup de choses à dire à ce sujet. Ils ont décidé que si je ne suis pas là pendant deux jours et demi, cela signifie que je ne suis pas engagé dans la lutte pour la démocratie israélienne. Je déteste être sur la défensive et je déteste me plaindre, mais il y a une limite.

Toute ma vie est consacrée à la lutte pour la démocratie israélienne. Il n’y a rien de plus important pour moi. J’ai perdu des millions de shekels et ajouté des milliers de cheveux blancs, mais je ne le regrette pas un seul instant. La lutte pour la santé mentale de l’État d’Israël est une mission sacrée. C’est un grand privilège de diriger des gens qui ont décidé de ne pas abandonner. Il ne me vient jamais à l’esprit de reculer, d’abandonner ou de faire des compromis.

Oui, il m’est venu à l’esprit qu’après avoir mené une opération militaire, un accord avec le Liban, une gestion quotidienne tendue de la campagne à Jénine et Naplouse, une campagne électorale difficile, je veux prendre deux jours et demi pour souffler un instant, réfléchir marcher un instant main dans la main avec ma bien-aimée dans les rues de Paris et lui demander comment elle va aussi

J’ai payé les billets d’avion avec mon propre argent, nous avons payé le petit appartement près de la Tour Eiffel, et aussi les repas et le traditionnel cadeau pour Yeali. Je comprends qu’il y en ait qui me soupçonnent de m’amuser. Ils ont raison. Nous avions tous les deux besoin de ce trajet comme de l’air pour respirer.

Dimanche, je reviens, pour continuer la lutte de toutes mes forces, jusqu’à ce que nous fassions tomber ce terrible gouvernement. Il n’y a qu’une seule condition à remplir pour que cela réussisse : qu’on arrête de se harceler, qu’on arrête de faire des tests de pureté les uns sur les autres, et qu’on lutte plutôt ensemble contre le vrai risque : un gouvernement sombre avec un premier ministre faible, qui menace de détruire la vie commune en Israël. »