Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a déclaré que le pays n’était pas intéressé par un dialogue avec les États-Unis et a menacé d’utiliser des armes nucléaires en réponse à des « politiques hostiles ». En outre, la sœur du dirigeant nord-coréen Kim Yo-jong a déclaré que les États-Unis étaient responsables de la guerre en Ukraine et a exprimé son soutien au peuple russe et à son gouvernement.
Le communiqué dénonce l’exercice militaire conjoint mené par les États-Unis et la Corée du Sud mercredi à l’aide d’avions de chasse des deux pays, et selon le ministère nord-coréen des Affaires étrangères, l’exercice militaire conjoint américano-sud-coréen dans la région « a amené la situation à l’extrême, menaçant de transformer la péninsule coréenne en un immense arsenal d’armes.
Le communiqué ajoute également que Pyongyang n’est plus intéressé par le dialogue tant que Washington continue de mener une telle « politique hostile », et que la Corée du Nord est prête à tout moment à répondre à toute action militaire américaine, y compris « une frappe nucléaire dévastatrice si nécessaire «
Plus tôt, la sœur du dirigeant nord-coréen a déclaré que la responsabilité de la guerre en Ukraine incombe aux États-Unis, qui fournissent l’Ukraine en armes, et que la RPDC sera toujours aux côtés du peuple et de l’armée russes, « défendant la dignité et l’honneur des Russes, l’État, sa souveraineté et sa sécurité. »
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a chaleureusement remercié Kim Yo-jong pour ses paroles de soutien, soulignant que la déclaration sur le rôle de Washington dans la confrontation avec l’Ukraine était « audacieuse et décisive ».
« Il s’agit d’une évaluation très réaliste des actions de Washington et de ses satellites pour aggraver davantage le conflit ukrainien. Nous sommes vraiment reconnaissants du soutien cohérent et raisonné que nous avons entendu pour notre pays dans le cadre d’une opération militaire spéciale », a déclaré Zakharova, ajoutant que de nombreux autres États partagent une opinion similaire, mais que tout le monde ne peut pas le déclarer ouvertement, car « ils ont peur des pressions et du chantage à Washington.
