Mardi, c’est la Journée internationale contre le racisme. En lien avec cette date, l’unité gouvernementale de lutte contre le racisme a publié des données pour 2022.
La plupart des plaintes provenaient de la communauté arabe – 32%, et 18% de la part des immigrants des pays de l’ex-URSS, 17% des membres de la communauté éthiopienne, et 5%, des membres de la communauté ultra-orthodoxe.
La majorité des plaintes concernaient la discrimination dans la prestation des services publics (19 %), 12 % la discrimination dans l’emploi et 11 % les manifestations racistes dans la sphère publique. 9% des plaintes concernaient la publicité raciste dans l’espace public.
L’unité a reçu 415 plaintes pour racisme l’année dernière, contre 458 en 2021 et 506 en 2020.
La proportion d’affaires ouvertes par la police contre des Éthiopiens en 2019-2022 est le double de leur part dans la population. La part des affaires ouvertes contre les Arabes israéliens est supérieure de 60 % à leur proportion dans la population.
Le niveau des allégations d’agression sur un policier attribuées aux Éthiopiens en 2019-2022 est 2,5 fois plus élevé que leur niveau au sein de la population. Le nombre d’actes d’accusation attribués aux Arabes israéliens dans de telles affaires représente plus du double de leur part dans la population.
La part des affaires d’arrestations préventives contre des Arabes est plus du double de leur part dans la population.
Le rapport fournit divers exemples. Par exemple, un médecin a qualifié l’enfant d’une femme arabe de l’hôpital Wolfson de « petit terroriste ». Lors d’une manifestation, un militant de gauche a insulté un policier à la peau foncée.
Qu’en est il du racisme contre les francais ?
Si l’israélien aime la langue francaise car « elle chante », il n’en reste pas que certaines expressions et idées racistes demeurent contre cette communauté de la part des israéliens : « le francais ne se lave pas, le francais sent la transpiration, le francais ne veut pas s’integrer et parle pas l’hebreu, le francais est un arnaqueur avec les calls centers, les filles françaises sont des femmes faciles, les francais ne savent pas cuisiner à l’Israélienne, les francais sont hautains, les francais restent entre eux … »
La liste est longue, et pourtant même si cette communauté est l’une des moins soutenues en Israel, de part leur diplômes non reconnus, et peur d’aide à l’intégration (pour rappel, la langue francais ne fait pas partie des sites officielles du gouvernement), elle reste une des communauté les plus sionistes et qui se plaint le moins de racisme.
Contrairement aux autres communauté russe et éthiopienne qui ont une aide trés avantageuse depuis de générations par Israel . Ces même pays sont les premiers à se plaindre du racisme… Concernant la communauté arabe, la situation est complètement diffèrent, c’est surtout une lutte du territoire et une colère des israéliens contre le terrorisme et non de racisme .