Le Dr Eitan Keizman, qui a effectué l’opération qui a fini par transplanter le cœur du bébé Maayan Domanovitz, qui a été tué dans le grave accident de la route dans le Néguev le jour de l’indépendance chez un autre bébé dont la vie a été sauvée, a envoyé une lettre émouvante aux parents qui ont également été blessés dans l’accident.
Dans sa lettre, il a déclaré: « Je me spécialise en chirurgie cardiaque pédiatrique et j’ai été appelé le soir après l’accident pour rencontrer Maayan dans la salle d’opération. Je n’ai pas de mots pour vous décrire à quel point Maayan était beau et pur et son cœur parfait. »
Il a dit à propos de l’opération : « Je veux vous dire que je l’ai gérée avec une douceur, une dévotion et une diligence infinies. Je me suis assuré qu’il ne restait même pas une cicatrice. Cette nuit-là, en tant que nouveau père moi-même, Ma’ayan était la chose la plus précieuse pour moi. »
Il a écrit à sa maman: « Je veux que tu saches, Ayala, que l’acte que tu as fait est sublime d’une manière qui ne peut être décrite avec des mots. Ta grandeur d’esprit n’existe plus dans notre monde. »
Il a également écrit: « Depuis cette nuit-là, je me sens comme une personne différente. Je sens que Maayan m’accompagne partout. Je vous promets que le cœur de Maayan sauvera le cœur de deux bébés qui en auront besoin comme de l’air pour respirer. »
Entre-temps, la détention de Jana Blum, soupçonnée d’avoir causé le grave accident dont la famille Domonovich a été victime, a été prolongée. Elle est soupçonnée d’homicide par imprudence et de conduite en état d’ébriété et sous l’influence de drogues, mais elle nie être sous l’influence de l’alcool et de la drogue.
Les deux jeunes fils, Neta (6 ans) et Shahar (4 ans) ont été libérés vendredi après-midi dans la maison de leurs grands-parents à Gush Etzion où ils se trouvent avec la famille élargie qui investit chaque instant pour créer un environnement enveloppant et aimant pour eux. Petit à petit, ils entament le long chemin de la réinsertion et espèrent que dans les prochains jours, ils retourneront même dans les milieux éducatifs.