La mère du bébé est arrivée inopinément au Centre Medical Ziv, après avoir traversé la frontière entre Israël et la Syrie, suite à un couvre-feu dans son village, elle n’avait pas de médecins pour l’accompagner lors de son accouchement.

Pour la première fois depuis la guerre civile qui a éclaté en Syrie, une femme en travail qui n’avait pas été blessée dans les luttes intestines mais qui avait simplement besoin d’assistance médicale a été envoyée en Israël. La jeune maman de 20 ans est arrivée ce 3 novembre 2013 au centre médical Ziv, et a donné naissance à un garçon en bonne santé de 3,2 kg.

Ce nourrisson est le premier bébé syrien à être né dans un hôpital israélien. La mère a dit :

« Il n’y a pas de sages-femmes dans mon village, et donc personne pour accoucher mon bébé», a-t-elle dit à l’équipe médicale israélienne. «Je suis infirmière de formation et je sais qu’il y a des victimes syriennes qui sont soignées en Israël et qu’elles reçoivent de l’aide médicale. Dès que je me suis sentie en travail, j’ai demandé à être conduite à la frontière dans l’espoir que l’armée israélienne serait d’accord pour m’aider. J’étais très inquiète à propos de mon entrée en Israël, mais j’étais plus inquiète pour la santé de mon bébé. Les sages-femmes et des médecins israéliens m’ont traité avec le plus grand respect. Je ne pense pas que je suis dans un pays ennemi, tout le monde est si utile.  »

Mira Eli, infirmière en chef de la maternité, a dit que la nouvelle mère était si reconnaissante suite à  la naissance, qu’elle a étreint le personnel infirmier en voyant son bébé. Eli a ajouté que tous les patients sans distinction de religion, de race ou de nationalité reçoivent les meilleurs soins, y compris la nouvelle mère syrienne :

«Notre travail consiste à faire en sorte que chaque accouchement se passe bien et que la mère s’en souvienne comme une expérience inoubliable», a déclaré Eli. « Je suis sûr que dans ce cas particulier, elle n’oubliera jamais la naissance de son premier fils et c’est une histoire qui les accompagnera pour le restant de leur vie. S’ils sont autorisés à en parler. »

La nouvelle mère a également parlé de graves difficultés alimentaires dans son village et a noté que les repas au Centre Medical Ziv  lui ont permis de manger de la viande et des légumes.  » Je me sens bien, je mange et devient plus forte, et mon petit garçon reçoit des soins exceptionnels. Je remercie tout le monde pour les soins dévoués, leur inquiétude et leur compréhension. »