La représentante permanente des États-Unis auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a condamné à juste titre dans un récent discours les déclarations antisémites du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui assimilaient les Israéliens aux nazis.

Sans aucun sens de l’ironie, elle a ensuite appelé à l’aide étrangère à la même AP qu’il continue de diriger, 18 ans après le début de son mandat de quatre ans.

Une ironie encore plus affligeante : le président Joe Biden a récemment lancé une toute première stratégie nationale pour contrer l’antisémitisme au milieu d’un pic de haine des juifs, mais en même temps – au mépris de l’intention du Congrès – son équipe continue de fournir un soutien matériel à l’Autorité Palestinienne, alors même qu’elle ne se contente pas de débiter des propos antisémites, mais finance le terrorisme anti-juif par le biais de son programme « payer pour tuer ».

Le Congrès a clairement déterminé que les paiements du terrorisme de l’AP encourageaient la violence, c’est pourquoi il a adopté le Taylor Force Act, interdisant l’aide économique qui « bénéficie directement à l’Autorité palestinienne » jusqu’à ce qu’il « arrête tous les paiements incitant au terrorisme ».

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

Ces derniers mois, la Cisjordanie a connu une série d’attentats terroristes palestiniens meurtriers, chacun des auteurs et leurs familles ayant alors droit aux paiements de l’AP.

En 2018, le refus des autorités de mettre fin au financement systématique du terrorisme a conduit à l’adoption bipartite du Taylor Force Act, du nom d’un citoyen américain et diplômé de West Point assassiné par un terroriste palestinien à Tel-Aviv.

Entre autres choses, la loi exhorte notre représentant à l’ONU à « utiliser la voix, le vote et l’influence des États-Unis aux Nations Unies » et le Département d’État « à utiliser ses engagements bilatéraux et multilatéraux » pour mettre en évidence la question du paiement à l’acte de tuer et faire pression pour que les gouvernements cessent de financer l’AP.

L’administration Biden viole ces exigences.