La premiĂšre femme Premier ministre dâIsraĂ«l, qui fait Ă©galement lâobjet dâ un prochain film biographique mettant en vedette Helen Mirren qui devrait ĂȘtre publiĂ© en aoĂ»t, oĂč il est dit quâelle a eu des entretiens en octobre 1970 avec des ministres de haut rang â dont le ministre de la DĂ©fense Moshe Dayan et le ministre de lâĂducation Yigal Allon â au cours desquels le la possibilitĂ© dâun Ătat palestinien a Ă©tĂ© discutĂ©e.Â
Meir, qui a dĂ©clarĂ© en 1969 : « Les Palestiniens nâexistaient pas », considĂ©rait apparemment la possibilitĂ© dâun futur Ătat palestinien comme susceptible de se matĂ©rialiser Ă lâavenir. « Il sera nĂ©cessaire de laisser aux Arabes de JudĂ©e et de Samarie une option pour gagner lâautodĂ©termination Ă un stade ultĂ©rieur, si et quand cela nous convient », a dĂ©clarĂ© Meir au dĂ©but de la rĂ©union.Â
Esquisse de Meir en 1970 dâun futur Ătat palestinien
Meir a commencĂ© les pourparlers en faisant valoir que la guerre dâindĂ©pendance israĂ©lienne permettait Ă IsraĂ«l dâoffrir des concessions minimales en cas de nĂ©gociations avec les Palestiniens et en rejetant lâidĂ©e que JĂ©rusalem serve de capitale Ă un futur Ătat palestinien.Â
« Jâai le sentiment depuis un certain temps, et rĂ©cemment avec une plus grande intensitĂ©, que ce que nous appelons « le problĂšme palestinien » commence Ă dĂ©ranger, moralement et politiquement, les meilleurs de notre peuple, y compris les commandants, les gĂ©nĂ©raux de division et tous ceux qui portent Tsahal sur le dos », a dĂ©clarĂ© Ă lâĂ©poque le ministre de lâAlignement (aujourdâhui travailliste), Yisrael Galili. « Cela montre que le problĂšme nâest pas quelque chose qui a Ă©tĂ© importĂ© ici, mais quâil a plutĂŽt une origine, quâil nâest pas artificiel. »
Alors que dâautres ministres prĂ©sents aux pourparlers Ă©taient rĂ©ceptifs Ă lâidĂ©e dâun futur Ătat palestinien , ils pensaient Ă©galement quâIsraĂ«l devrait ĂȘtre trĂšs prudent â Allon est allĂ© jusquâĂ comparer une Ă©ventuelle dĂ©claration israĂ©lienne dâun droit palestinien Ă un Ătat aux « DĂ©clarations Balfour » de 1917. » dans laquelle le gouvernement britannique a annoncĂ© son soutien Ă la fondation dâun Ătat juif dans la Palestine mandataire sous domination ottomane.
Tout en Ă©tant conscient des rĂ©alitĂ©s sur le terrain et des risques politiques encourus, Allon nâĂ©tait pas dâaccord avec Meir. « Je ne suggĂšre pas dâencourager un Ătat palestinien⊠PlutĂŽt, Ă long terme, un contrat de paix qui gardera les options ouvertes.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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