Marcel Ă©tait veuf depuis plus de 20 ans. Il y a plusieurs annĂ©es, elle a quittĂ© Jaffa pour vivre Ă Ramat Hasharon prĂšs de sa fille, et sâadapter au nouvel endroit et au nouvel environnement mais vu son Ăąge avancĂ© , ce fut trĂšs difficile. Par consĂ©quent, avec lâencouragement de sa maison, elle a commencĂ© Ă visiter le centre. « Je suis venu au centre aujourdâhui, et au dĂ©but câĂ©tait un peu difficile pour moi », raconte Marcel. « Petit Ă petit jâai commencĂ© Ă me lancer dans la cĂ©ramique, et la peinture, et jâai commencĂ© Ă aimer ça, et Ă venir cinq fois par semaine. »
AprĂšs quelques leçons, Menachem vint sâasseoir Ă cĂŽtĂ© dâelle. « Il mâa complimentĂ©, âComme tu es belleâ, âJâaime tes Ćuvres.â mâa tâil dit.
Menachem, Ă©galement veuf, est venu au centre de jour aprĂšs de nombreuses annĂ©es de solitude. « JâĂ©tais trĂšs seul, et câest pourquoi je suis venu au club. » Il dit que dĂšs le premier moment au centre de jour, il a su quâil voulait approcher Marcel et apprendre Ă la connaĂźtre en profondeur. « On sâasseyait, on se racontait la vie, comment câĂ©tait hier et aussi ce que câĂ©tait il y a 40 ans. On a mĂȘme dĂ©couvert quâon Ă©tait nĂ©s le mĂȘme mois, la mĂȘme annĂ©e : je sui nĂ© le 26 dĂ©cembre 1939, et elle avait 11 jours de plus que moi, elle est nĂ©e le 15 dĂ©cembre 1939. Jâai lâimpression de renaĂźtre, nous nous soutenons vraiment. »
Les centres de jour du ministĂšre du Bien-ĂȘtre et de la SĂ©curitĂ© sociale sont rĂ©partis dans tout le pays et constituent un cadre social et thĂ©rapeutique quotidien pour les personnes ĂągĂ©es vivant dans la communautĂ©. « Le cadre thĂ©rapeutique communautaire fourni par le centre de jour joue un rĂŽle important dans la crĂ©ation de nouvelles relations interpersonnelles et le maintien des relations existantes », explique Tami Diskin, directeur principal du dĂ©partement des services communautaires du dĂ©partement des personnes ĂągĂ©es du ministĂšre du bien-ĂȘtre et de la sĂ©curitĂ© sociale.Â