Lana, une rĂ©sidente de Maâale Adumim dans la cinquantaine, a pris (dimanche) la ligne de bus 486 de la compagnie Egged avec sa sĆur Michelle qui est venue en visite dâAustralie, de lâintersection de Maâale Adumim vers la mer Morte. Cependant, peu de temps aprĂšs que le bus a commencĂ© Ă voyager, le voyage de vacances de routine qui Ă©tait prĂ©vu Ă lâavance â sâest transformĂ© en cauchemar selon elle.
Ă ce stade, selon Lana, elle est tombĂ©e sur une dĂ©claration qui lâa choquĂ©e : « Je nâaime pas la façon dont tu es habillĂ©e, monte dans le bus parce que je ne te verrai pas. » La passagĂšre et sa sĆur ont rĂ©pondu au jeune homme quâelles Ă©taient dans un bus public et non dans un quartier ultra-orthodoxe, qui plus est, elles portaient un dĂ©bardeur normal et une jupe qui arrivait jusquâaux genoux et quâil nây avait aucune raison de les attaquer Ă cause de leurs vĂȘtements. « Je lui ai dit les choses et il mâa juste crachĂ© sur la main, jâai commencĂ© Ă trembler et Ă pleurer et jâai criĂ© au chauffeur de sâarrĂȘter. »
Lana a dĂ©clarĂ© que le chauffeur sâest rendu compte quâun Ă©vĂ©nement inhabituel se dĂ©roulait dans le bus, lâa arrĂȘtĂ© et sâest approchĂ© des garçons en leur demandant dâarrĂȘter de harceler les deux passagĂšres. « Puis il a continuĂ© Ă conduire et ils ont continuĂ© Ă me harceler, lâun dâeux Ă©tant celui qui sâest conduit trĂšs violemment, me poussant avec ses jambes et ses mains. Je lui ai demandĂ© de sâarrĂȘter Ă nouveau, le bus Ă©tait Ă©galement plein et je suis restĂ© debout, puis il a juste criĂ© : âNe me touche pas, sors dâici, envole-toi, je ne te verrai pas.â  »
« JâĂ©tais vraiment stressĂ©, jâai commencĂ© Ă crier arrĂȘtez le bus et jâai dit au chauffeur dâappeler la police. » Cette fois, affirme Lana, le conducteur a en fait continuĂ© Ă conduire et a ignorĂ© ses demandes. « Jâai appelĂ© la police, tout mon corps tremblait, il mâa vraiment poussĂ© et mon cou a commencĂ© Ă me faire mal. La police a commencĂ© Ă appeler pour me demander oĂč jâĂ©tais et a dit aux soldats dâarrĂȘter les bus au point de contrĂŽle, ils se sont arrĂȘtĂ©s mais je ne sais pas ce que le chauffeur leur a dit, ils ont juste laissĂ© partir le bus, jâai commencĂ© Ă pleurer et jâai appelĂ© mon fils. »
Alors, son fils a lui-mĂȘme appelĂ© la police et leur a demandĂ© dâaider sa mĂšre. « Le policier a dit dâarrĂȘter le bus, mais le chauffeur a dit quâil nâĂ©tait pas intĂ©ressĂ© par la police et a continuĂ© Ă conduire. Pas un seul passager nâest intervenu, la plupart des passagers Ă©taient du secteur ultra-orthodoxe. Nous sommes descendus dans les hĂŽtels de la mer Morte , le gars le plus violent est descendu Ă un arrĂȘt avant nous et les autres ont continuĂ©. Un policier est venu Ă lâhĂŽtel et a pris un tĂ©moignage de ma part et celle de ma sĆur et nous sommes choquĂ©es, elle ne comprend pas comment quelque chose comme ça se passe en IsraĂ«l. Nous essayons de nous dĂ©tendre et de continuer nos vacances, mais nous ne pouvons pas croire que quelque chose comme ça nous soit arrivĂ©. »
La rĂ©ponse de la police israĂ©lienne : « Une plainte a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e par la plaignante et une enquĂȘte a Ă©tĂ© ouverte Ă la police israĂ©lienne, qui en est Ă ses balbutiements. Dans ce cadre, tous les moyens seront examinĂ©s pour arriver Ă la vĂ©ritĂ©. »
RĂ©ponse dâEgged : « Une inspection initiale du chauffeur du bus rĂ©vĂšle une image complĂštement diffĂ©rente de lâĂ©vĂ©nement. Selon le chauffeur, il a quittĂ© JĂ©rusalem pour la Mer Morte sur la route 486 Ă 13h00. Le chauffeur a tĂ©moignĂ© : « Le bus Ă©tait plein et certains des passagers se tenaient au passage Ă niveau, comme la loi le permet. Lorsque je suis arrivĂ© au carrefour de Maâale Adumim, il y avait deux femmes debout Ă la gare, je leur ai expliquĂ© quâil nây avait pas de siĂšges et quâil Ă©tait pas possible de voyager. Quand je suis arrivĂ© Ă la jonction dâAlmog jâai entendu un bruit et une agitation dans la partie centrale du bus, je me suis approchĂ© de lâendroit et jâai remarquĂ© quâune des passageres qui est montĂ©e sur Mishor Adumim, se tenait trĂšs prĂšs dâun ultra- Jeune homme orthodoxe qui lui a demandĂ© de bouger et de rester un peu loin de lui car il se sentait mal Ă lâaise, le jeune homme sâest exprimĂ© poliment et respectueusement.
Je me suis tournĂ© vers la cliente et lui demandai de se dĂ©placer un peu vers lâavant du bus. Elle a refusĂ© et a attaquĂ© verbalement le jeune homme avec des mots durs. Plus tard, elle a appelĂ© la police et quand je suis arrivĂ© au poste de contrĂŽle dâObanat, le soldat qui tenait le poste de contrĂŽle mâa demandĂ©, sur ordre de la police et de son commandant, dâarrĂȘter le bus et dâattendre la voiture. AprĂšs quinze minutes dâattente, le soldat mâa informĂ© que la police et son commandant mâavaient donnĂ© leur accord pour continuer le voyage.
Pendant la pause, un passager ĂągĂ© sâest approchĂ© de moi, mâa donnĂ© son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone et mâa dit quâil nây avait pas eu dâagression et que la jeune femme avait traitĂ© le jeune homme avec un manque de respect et des plaisanteries bruyantes et humiliantes et quâil pouvait en tĂ©moigner si nĂ©cessaire. Si une enquĂȘte policiĂšre est ouverte, nous lâassisterons autant quâil le faudra, si une plainte est dĂ©posĂ©e contre le conducteur, elle fera lâobjet dâune enquĂȘte approfondie par Egged sans perturber lâenquĂȘte policiĂšre. »
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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