Selon le réseau libanais « Al-Mayadeen », les parties ont discuté des développements au Liban, ainsi que des événements récents en Israël et dans la région.

Gallant menace le Hezbollah depuis la frontière libanaise : « Nous n’hésiterons pas à utiliser notre pouvoir » \\ Shahar Yurman

La délégation iranienne était conduite par un haut responsable en charge du comité, Vahid Jalal Zadeh, qui était accompagné de plusieurs membres du comité, ainsi que de l’ambassadeur d’Iran au Liban, Mujtaba Amani.
Selon le rapport, la délégation s’est même rendue vendredi dans le village chiite de Marun al-Ras près de la frontière avec Israël.

Dans ses propos cités dans le rapport, le chef de la délégation, Jalal Zada, a mentionné la déclaration du chef suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, selon laquelle « Israël doit cesser d’exister ».

Plus tôt cette semaine, il a été rapporté dans des sources arabes que le commandant de la Force Quds des Gardiens de la Révolution, Ismail Kaani, s’était lui-même rendu au Liban, apparemment pour rencontrer Nasrallah.

Nasrallah,
L’Iran fait pression sur le Hezbollah pour qu’il poursuive ses provocations. Nasrallah,

Entre-temps, le Hezbollah a publié hier soir une vidéo de démonstration du système antichar « La vengeance de Dieu », dans le cadre de la pratique de guerre psychologique qu’il opère. Selon les légendes, certains des clips vidéo sont anciens et ont été tournés en juillet 2015. 

Le Hezbollah s’est vanté du système antichar

Les réunions ont lieu alors que l’Iran semble faire pression sur le Hezbollah pour qu’il poursuive ses provocations à la frontière libanaise. Pas plus tard que la semaine dernière, des documents ont été publiés du côté libanais de la tente du Hezbollah, qui reste toujours en territoire israélien. Dans le même temps, les Libanais exigent de changer la nature du mandat de la force de la FINUL patrouillant dans la zone frontalière et de limiter sa liberté de mouvement.

Dans le même temps, les tensions libanaises internes entre le Hezbollah et les partis chrétiens se poursuivent. Vers la fin de la semaine, le président du parti al-Katha’ib, Sami Jumail, a attaqué l’organisation terroriste : « Depuis de nombreuses années, il y a eu un complot entre l’Etat libanais et le Hezbollah parce que le pays s’est complètement rendu ». Jumail dans une interview avec Al-Hadth, « il y a de la lumière. Il est vert pour le Hezbollah de transporter des armes et des explosifs à travers les zones libanaises et à l’intérieur des villages et des zones résidentielles, ce qui représente un grand danger pour les civils. Si les explosifs dans le camion (qui s’est renversé mercredi ; Şek) avaient explosé, ils auraient entraîné la mort de centaines de personnes dans ces zones. »

Des membres du Hezbollah agitent le drapeau du Hezbollah et le drapeau de l'Iran à la frontière avec Israël (archives), AP
Des membres du Hezbollah agitent le drapeau du Hezbollah et le drapeau iranien à la frontière avec Israël (archives), photo : AP

Le journal « Al-Akhbar », proche du Hezbollah, n’est pas resté indifférent. « Ses paroles (de Jumail) sont un message aux parties concernées à l’étranger qu’il peut faire ce dont les ennemis de la résistance rêvent, c’est-à-dire couper ses voies d’approvisionnement dans la mesure du possible et attaquer son peuple, ses armes et son équipement. L’annonce de Jumail et la conduite des habitants d’al-Katbayb (les Phalanges) ont également été interprétées comme leur décision d’interférer avec la résistance et d’essayer de diviser le Liban », a déclaré le journal.