Le récent brûlage du Coran en Suède, qui n’est pas interdit par la loi, a placé les services de sécurité du pays dans des circonstances extrêmes.

Henrik Landerholm, conseiller à la sécurité nationale, a déclaré qu’il y avait des signes d’une menace accrue pour le pays et les intérêts de la Suède à l’étranger, ajoutant que la situation sécuritaire s’était détériorée. Les attaques peuvent avoir lieu à la fois à l’intérieur du pays et contre des institutions à l’étranger.

Landerholm a déclaré que « des représentants de groupes terroristes ont appelé à des attaques contre la Suède ». La Suède est passée d’une cible « légitime » à une cible « prioritaire ».

La Suède a renforcé les contrôles aux frontières et les contrôles de documents aux points de contrôle.

La récente vague d’incendies publics du Coran a déclenché des manifestations de colère dans les pays musulmans. Le Danemark est également menacé, où le Coran a récemment été profané.

Le ministère britannique des Affaires étrangères a mis en garde ses citoyens contre la menace accrue d’attentats terroristes en Suède dans des lieux fréquentés par des étrangers.

La constitution suédoise interdit explicitement de ne pas autoriser les manifestations publiques, bien que le gouvernement ait déjà exprimé sa préoccupation concernant les autodafés. L’incendie d’un sefer Torah était également prévu, mais n’a pas eu lieu grace à la bonne volonté des « incendiaires ».