La course à l’accord de paix : un responsable politique a déclaré hier soir (samedi) à « Israel Hayom » que la déclaration de Biden concernant un projet de connexion ferroviaire du Moyen -Orient est tournée vers l’avenir et est en fait liée à la promotion de la normalisation avec l’Arabie Saoudite .
« Cela indique des progrès dans les contacts avec l’Arabie saoudite et la détermination de Biden à promouvoir des réalisations politiques avant les élections américaines », a déclaré la source, avec l’Arabie saoudite, l’Inde, Israël et même l’Europe.
« Au cours des six derniers mois, le mouvement de normalisation a été promu par les conseillers de Biden, mais dès que le président américain évoque cette question comme une nouvelle importante lors de la conférence du G20, Israël y voit un engagement significatif. »
“It’s a big deal” – #Biden hails groundbreaking rail and shipping project linking India to Middle East and Europe @g20. Thanking #UAE President @MohamedBinZayed, Biden said “I don’t think we would be here without you” pic.twitter.com/on9Y0o8D2k
— Becky Anderson (@BeckyCNN) September 9, 2023
Samedi, lors du sommet du G20 à New Delhi, le président américain Joe Biden a annoncé le lancement d’un ambitieux projet international visant à créer des corridors de transport ferroviaire et maritime reliant l’Inde, le Moyen-Orient et l’Europe. Le « Pacte des transports » entre les États-Unis, l’Inde et l’UE vise à « promouvoir le développement économique et la coopération internationale ».
Le conseiller à la sécurité nationale du président américain, Jake Sullivan, a cité l’Inde, les Émirats arabes unis, la Jordanie, Israël et l’Union européenne parmi les futurs participants. De toute évidence, la mise en œuvre du plan stratégique, qui, comme le notent les observateurs américains, vise à contrebalancer les ambitions géopolitiques de la Chine, est impossible sans l’établissement d’une coopération entre tous les participants.
L’administration Biden déploie de grands efforts pour parvenir à un accord visant à normaliser les relations entre Israël et l’Arabie saoudite. La Maison Blanche est consciente que le gouvernement actuel ne sera pas en mesure de remplir les conditions saoudiennes et de faire des « concessions significatives » aux Palestiniens. Le correspondant de Hadashot 12, Dana Weiss, a rapporté vendredi soir que la Maison Blanche étudiait la possibilité de créer une coalition alternative dirigée par Netanyahu et demandait au chef de l’opposition Lapid s’il accepterait de rejoindre le gouvernement de Netanyahu s’il acceptait les conditions de Riyad. Lapid, selon le journaliste, a répondu par un refus catégorique et a expliqué aux Américains que sans lui, une coalition alternative est impossible – même si Gantz est d’accord, ses 12 mandats ne suffiront pas.
Washington se rend donc compte que la voie vers une normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite passe par des élections anticipées en Israël, a expliqué Dana Weiss.
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