Dimanche, un panel de l’ONU a voté pour inclure les ruines de l’ancienne Jéricho comme « site du patrimoine mondial en Palestine », une décision qui, selon l’ agence de presse AP , est « susceptible de provoquer la colère d’Israël ».
L’« État de Palestine » a été proclamé en Algérie en 1988 sur la base de la résolution de l’ONU sur la partition de la Palestine. L’administration d’Abu Mazen s’est battue pour la reconnaissance internationale de l’État palestinien et a obtenu en 2012 le statut d’« État observateur » auprès de l’ONU, ce qui a permis à « l’État de Palestine » de devenir membre de nombreuses organisations internationales, dont l’UNESCO. Actuellement, « l’État de Palestine » est reconnu par 138 des 193 membres des Nations Unies.
En 2017, l’UNESCO a reconnu la Grotte des Ancêtres et la vieille ville d’Hébron comme « sites du patrimoine culturel de Palestine ». Israël a accusé l’organisation de tenter de minimiser le lien du peuple juif avec la Terre Sainte et a annoncé qu’il cesserait sa coopération avec l’organisation. En 2018, elle a quitté l’UNESCO avec les États-Unis. Cependant, dans le même temps, tous les départements de l’UNESCO dans les universités israéliennes ont continué à travailler et neuf sites israéliens du patrimoine culturel mondial sont restés sur les listes de l’organisation.
Aujourd’hui, les ruines de l’une des plus anciennes villes de la planète, dont les fouilles sont en cours à Tel al-Sultan, près de Jéricho, sont reconnues comme « site du patrimoine mondial en Palestine ». Le territoire est situé dans la « Zone A », sous le contrôle de l’Autorité palestinienne.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
