la délégation saoudienne, arrivée à Ramallah pour la première fois depuis la signature des accords d’Oslo, est conduite par l’envoyé spécial pour les affaires palestiniennes.
L’ambassadeur saoudien Naif Al-Sudairi ne vit pas sur le territoire de l’autonomie, mais se trouve en Jordanie voisine, d’où est originaire la délégation.
La visite à Mahmoud Abbas est centrée sur les efforts de l’administration Biden pour parvenir à un accord qui inclurait également la normalisation des relations avec Israël. Les Palestiniens recevront une mise à jour de Sudairi sur les contacts en cours et la position sur la question palestinienne.
Le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane n’a pas mentionné publiquement la solution à deux États et la création d’un État palestinien dans une interview accordée à Fox News. Il y a quelques jours, Ben Salmane a déclaré que « chaque jour nous nous rapprochons d’un accord ».
La liste des revendications palestiniennes comprend non seulement des concessions économiques mais aussi territoriales, mais toute concession de ce type entraînerait simplement l’effondrement de la coalition. Apparemment, Netanyahu emprunte une voie différente : il est prêt à autoriser le programme nucléaire saoudien. L’idée effraie les services de sécurité, mais tactiquement, il peut parvenir à un accord.
L’Arabie saoudite veut faire comprendre aux Palestiniens qu’elle ne les abandonne pas.