Vous ne pouvez pas faire ça. C’est déjà trop…. Vous ne pouvez pas faire de politique lorsque les corps de nos fils et de nos filles sont entassés devant nous. Netanyahu ne peut pas se permettre de craindre les exercices politiques, Gantz ne peut pas se permettre d’imposer des conditions, et Ben Gvir doit également surmonter les blessures causées à son ego et avancer vers un gouvernement d’unité.

Presque tous les ministres du gouvernement méritent d’être félicités, car ils ont compris qu’un tel gouvernement était la nécessité du moment et ils l’ont réclamé pendant de nombreux jours, bien trop long. La responsabilité de trouver la formule qui fonctionnera pour tous les partis incombe au Premier ministre, mais j’entends dans le camp de l’État une volonté de dire qu’il n’y a pas de difficultés majeures et qu’il faut maintenant l’accepter de tous les côtés.

Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a pris aujourd’hui une décision importante qui sauvera de nombreuses vies dans les communautés proches de la frontière, après que son cabinet a acheté 10 000 armes longues pour la chasse qui seront distribuées afin que les scènes que nous avons vues dans la bande de Gaza ne se reproduisent jamais. En plus de cela, il a désigné un responsable pour la distribution et a lancé un vaste projet parce qu’il en avait reconnu le besoin. Les mains du ministre sont occupées et il doit se concentrer sur les tâches qui l’attendent, car ce sont toutes des tâches qui sauvent des vies. Il est préférable de laisser à Netanyahu la tâche de constituer un gouvernement d’unité.

Il faut admettre la vérité : la revendication qui dérange Ben Gvir est depuis longtemps un fait accompli dans le gouvernement en place. Depuis 10 mois maintenant, le gouvernement dispose d’un cabinet officiel et d’un cabinet restreint, dont font partie Netanyahu, Gallant et Dermer, dans lequel se déroulent les discussions en cours concernant la sécurité. Ben Gvir n’y est pas invité (comme les autres ministres), et ce sera également le cas si Netanyahu répond à la demande du président du camp étatique. Le cabinet existant ne sera pas dissous et Ben Gvir restera un une partie de ce gouvernement comme Smotrich et d’autres, et à côté de lui ou au-dessus de lui siégera le forum limité pour la gestion de la guerre. C’est un paiement raisonnable à l’heure actuelle.

Les citoyens d’Israël, dont les membres de la famille ont payé de leur vie, devraient désormais tourner leur regard vers un leadership uni et unifié. Pas de contre-briefings, pas de messages négatifs – il suffit de gérer ce pays et cette armée loin de la tragédie et vers la victoire. L’heure n’est pas aux petits comptes, mais à l’heure aux décisions de leadership, et non pas aux décisions stratégiques. Après cinq années de politique, d’innombrables campagnes électorales et la destruction de notre confiance mutuelle, le moment est venu de penser à nous, les citoyens.