L’Agence de gestion des situations d’urgence et Tsahal ont annoncé dimanche matin l’évacuation de 14 autres communautés le long de la frontière nord.
Les villages concernés sont : Snir, Dan, Beit Hillel, Shaar HaYishuv, HaGoshrim, Liman, Matsuva, Eilon, Goren, Granot HaGalil, Even Menachem, Sasa, Tzivon et Ramot Naftali.
Presque tous les habitants de ces villes ont quitté leur domicile ces derniers jours ; seuls ceux qui ne peuvent pas partir continuent d’y vivre. La décision officielle d’évacuer a une signification purement économique : l’État prendra en charge l’hébergement des habitants dans d’autres lieux et l’évacuation de ceux qui ne sont pas encore partis.
Vendredi, le cabinet a pris la décision préliminaire d’évacuer une bande de 5 kilomètres le long de la frontière. Cependant, jusqu’au dernier moment, il s’est abstenu de mettre en œuvre cette décision, afin de ne pas assumer d’obligations financières pour soutenir des milliers de personnes dans de nouveaux lieux. Hier, les chefs des conseils locaux du Nord ont envoyé une lettre de colère aux membres du cabinet militaro-politique exigeant l’évacuation immédiate des habitants de l’intérieur du pays.
La frontière nord se réchauffe de plus en plus chaque jour. Les échanges de coups entre l’armée israélienne et le Hezbollah se font de plus en plus intenses : depuis le Liban, nos unités sont bombardées de roquettes RPG et d’obus de mortier, Israël répond par le feu. Il y a des tués et des blessés des deux côtés.
Dimanche, la télévision libanaise a rapporté que Tsahal avait élargi dans la nuit sa zone de bombardement dans le sud du Liban, la zone frontalière étant désormais sous le feu de plus de 5 kilomètres de profondeur.