La terroriste palestinienne  Ahed Tamimi a appelé lundi au meurtre de  juifs en Judée Samarie dans une publication sur Instagram, selon les médias israéliens. « Nous vous attendons dans toutes les villes de Cisjordanie, de Hébron à Jénine. Nous vous massacrerons et vous direz que ce qu’Hitler vous a fait était une blague », a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux. « Nous allons boire votre sang et manger vos crânes. Allez, nous vous attendons. »En mars 2018, Tamimi a été reconnu coupable de quatre chefs d’accusation d’agression contre un officier et un soldat de Tsahal, d’incitation et d’interférence avec les forces de Tsahal, et a été condamné à huit mois de prison et huit mois de probation. Elle a été libérée le 29 juillet 2018 après avoir purgé la totalité de sa peine de prison.

La jeune femme de 21 ans est devenue célèbre suite à la diffusion de vidéos et de photographies dans lesquelles elle a attaqué des soldats de Tsahal lors de plusieurs incidents dans son village natal, Nabi Saleh.


Tamimi a été arrêtée après avoir été filmée en train de gifler un policier et de lui donner des coups de pied lors d’affrontements à Nabi Saleh, avec sa mère et d’autres jeunes femmes à ses côtés. Elle a été reconnue coupable dans le cadre d’un accord de plaidoyer et a également reconnu deux accusations supplémentaires d’interférence avec un soldat et d’incitation.

Affaire de famille

Tamimi n’a pas agi seule. Sa mère Nariman et sa cousine Nour ont également été condamnées. Nariman Tamimi a été reconnu coupable des délits d’incitation, d’entrave à l’action d’un soldat et de complicité dans l’attaque d’un soldat , et a été condamné à huit mois de prison et à une amende de 6 000 NIS.

Nour Tamimi a été reconnue coupable d’agression contre un soldat et condamnée à une peine de prison effective qui coïncide avec son arrestation, à une peine de prison avec sursis et à une amende de 2 000 NIS.

Sa violence envers les soldats de Tsahal a valu à Tamimi une renommée au sein de la communauté palestinienne. Elle est considérée par une grande partie des Palestiniens comme une héroïne nationale et l’un des symboles de la lutte palestinienne contre la politique israélienne dans les territoires. Depuis mai 2018, elle est membre honoraire du Conseil national palestinien, selon les médias israéliens.