La vice-Premier ministre belge a appelé mercredi le gouvernement belge à adopter des sanctions contre Israël et à enquêter sur les bombardements d’hôpitaux et de camps de réfugiés à Gaza.

« Il est temps d’imposer des sanctions contre Israël. La pluie de bombes est inhumaine », a déclaré la vice-Première ministre Petra De Sutter au journal Nieuwsblad. « Il est clair qu’Israël ne se soucie pas des demandes internationales de cessez-le-feu », a-t-elle déclaré.

Israël a frappé Gaza en réponse à un raid du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre, au cours duquel des hommes armés ont tué 1 400 personnes, pour la plupart des civils, et pris environ 240 otages. La guerre est devenue l’épisode le plus sanglant du conflit israélo-palestinien qui dure depuis des générations.

Elle a également déclaré qu’une interdiction d’importer des produits en provenance des territoires palestiniens devrait être mise en œuvre et que les « colons » violents, les politiciens et les soldats responsables de crimes de guerre devraient être interdits d’entrer dans l’UE.

La fumée s'élève au nord de la bande de Gaza, au milieu du conflit en cours entre Israël et le Hamas, comme vu de Sderot, dans le sud d'Israël, le 8 novembre 2023 (crédit : REUTERS/AMMAR AWAD)

La fumée s’élève au nord de la bande de Gaza, au milieu du conflit en cours entre Israël et le Hamas, comme vu de Sderot, dans le sud d’Israël, le 8 novembre 2023 (crédit : REUTERS/AMMAR AWAD)

Couper les fonds destinés au Hamas

Dans le même temps, a-t-elle déclaré, la Belgique devrait augmenter le financement de la Cour pénale internationale de La Haye pour enquêter sur les attentats à la bombe, tout en réduisant les flux d’argent vers le Hamas.

«C’est une organisation terroriste. Le terrorisme coûte de l’argent et il doit y avoir des sanctions contre les entreprises et les personnes qui fournissent de l’argent au Hamas », a déclaré De Sutter. Alors que la guerre entre dans son deuxième mois, les responsables de l’ONU et les pays du G7 ont intensifié leurs appels à une pause humanitaire dans les hostilités pour aider alléger les souffrances à Gaza, où les bâtiments ont été rasés et où les fournitures de base s’épuisent. Les responsables du Hamas affirment que plus de 10 000 personnes ont été tuées, dont 40 % d’enfants.