Orit Meir, la mère de la personne enlevée à Gaza Almog Meir Jan, a envoyé une lettre au Premier ministre Benjamin Netanyahu, dans laquelle elle exigeait le retour de toutes les personnes enlevées, ceci dans le contexte d’informations faisant état d’un accord en cours avec le Hamas selon lequel , seules quelques-unes des personnes enlevées seront libérées à ce stade.
La mère d’Almog a écrit au Premier ministre Netanyahu : « Je m’appelle Orit Meir et je suis la mère d’Almog Meir Jan, un garçon heureux et étonnant de 21 ans, qui a été brutalement enlevé à Gaza lors d’un parti Nova au kibboutz Re’im, ce samedi 7 octobre. Ces derniers jours, les médias ont fait état d’une avalanche d’informations sur les accords qui semblent se dessiner entre Israël et le Hamas, dont la plupart n’ont pas encore vu le jour. Je voudrais vous écrire personnellement pour clarifier ce qui est important pour nous en tant que famille d’Almog Meir Jan kidnappé.
« Tout d’abord, l’État d’Israël doit restituer toutes les personnes enlevées, jusqu’au dernier. Y compris Hadar Goldin, Oron Shaul et tous ceux qui sont détenus à Gaza. Nous soutenons les efforts de l’État d’Israël pour parvenir à un accord. Cela inclut la libération de toutes les personnes enlevées, lorsque la ligne directrice doit être claire : une force de défense. Pour Israël, nous ne quitterons pas la bande de Gaza tant que la dernière des personnes enlevées ne partira pas. C’est votre devoir moral envers nous en tant que famille et en tant que citoyens du pays! »
Elle a également écrit : « Nous attendons de l’armée israélienne qu’elle fasse tout ce qui est en son pouvoir pour localiser les personnes enlevées et les retrouver, quel que soit cet accord ou un autre, car il ne fait aucun doute que la pression militaire sur le Hamas montre des signes. Toutes les personnes enlevées doivent rentrer chez elles, debout, sur une civière ou dans un cercueil, mais toutes doivent rentrer chez elles le plus tôt possible. En tant que famille de la personne enlevée Almog Meir Jan, nous ne céderons pas la main à une situation dans laquelle un certain nombre de personnes enlevées resteraient longtemps aux mains du Hamas, comme monnaie d’échange, pendant que la vie en Israël revient à la normale. Ça n’arrivera pas! ».
Ne pas rendre toutes les personnes enlevées signifie une perte dans la guerre à Gaza ! Une situation dans laquelle ils ne restitueraient pas toutes les personnes enlevées entraînerait une violation du contrat fondamental entre l’État et ses citoyens. De nombreux citoyens se considéreront libérés de leurs devoirs envers l’État en matière civile. Le retour des personnes enlevées est une condition pour entamer la reconstruction du pays après la fin de la guerre. Sans le retour des kidnappés, il n’y aura pas de résurrection pour l’État d’Israël. »
Meir a conclu dans sa lettre : « Je vous appelle, Premier ministre d’Israël, à accélérer le rythme. Le temps presse et chaque jour qui passe diminue les chances de ramener chez nous nos personnes enlevées en toute sécurité. Les personnes enlevées croupissent dans des sous-sols sombres depuis 41 jours. Je ne veux pas de sympathie ni d’excuses. Je veux et j’exige des résultats et rapidement. »