Pendant la trêve, le Hamas s’engage à retrouver 20 otages supplémentaires, ce qui lui donnera deux jours de silence supplémentaires – l’accord d’échange prévoit un jour de trêve supplémentaire pour dix Israéliens.
Selon les termes de l’accord, toutes les mères d’enfants et les femmes âgées sont susceptibles d’être libérées ; selon les estimations des services de renseignement israéliens, environ 80 otages répondent à ces critères.
En échange de chaque Israélien renvoyé, Israël libérera trois femmes et mineurs palestiniens de prison. Selon Itamar Eichner (Ynet), 150 Palestiniens obtiendront la liberté dans un premier temps. Si le Hamas parvient à retrouver et à restituer 100 personnes enlevées, 300 femmes et mineurs palestiniens pourraient être libérés, et la pause dans les combats durerait 10 jours.
Le Hamas a insisté sur le fait que pendant les quatre premiers jours de sa recherche des otages, Tsahal arrêterait les vols de drones de reconnaissance pendant six heures chaque jour. Cette condition était catégorique – selon le Hamas, sinon Israël pourrait localiser tous les otages.
A 18h00, le cabinet de guerre se réunira pour approuver l’accord. Une heure plus tard, il sera soumis pour approbation au cabinet élargi de la Défense, qui comprend des ministres d’extrême droite opposés à toute interruption des hostilités.
Si le gouvernement approuve l’accord, il sera signé dans les 24 heures. Israël espère que les otages pourront rentrer dans les cinq prochains jours.
Wallanews publie le protocole pour le retour des personnes enlevées, élaboré dans les moindres détails par les autorités gouvernementales après que Yocheved Lifshitz, 85 ans, ait prononcé par inadvertance des paroles aimables à l’égard des terroristes du Hamas après son retour. Il n’y aura plus de telles situations : les rapatriés passeront les premiers jours après leur libération en isolement.
Dès leur retour, les otages subiront un examen médical et des premiers soins dans une base militaire, puis cinq jours d’hospitalisation dans des unités spéciales isolées préparées à l’avance sur le territoire de cinq hôpitaux israéliens. Dans les hôpitaux, les otages rencontreront pour la première fois leurs familles et seront interrogés par le Shin Bet. Tout le monde, y compris les enfants, est soumis à un interrogatoire. À cet effet, des enquêteurs du Shin Bet ont suivi une formation spéciale.
Après leur sortie des hôpitaux, les rapatriés seront pris en charge par le ministère de la Sécurité sociale sous le contrôle d’un département spécialement créé au sein du cabinet du Premier ministre.