Le journal libanais Al-Akhbar , affilié au Hezbollah, rend compte des négociations en cours entre l’Arabie saoudite et la France sur l’avenir d’après-guerre de la bande de Gaza.

Le journal a appris de sources privées que Macron avait chargé un groupe du ministère français des Affaires étrangères de préparer des « propositions pratiques » sur le Hamas et d’autres groupes, ainsi que sur leurs dirigeants. Une réunion entre responsables occidentaux et israéliens aura lieu à Paris le 13 décembre pour discuter du renforcement de la « coopération sécuritaire » contre le Hamas.

Des rencontres et des contacts ont lieu entre Paris et Riyad pour discuter de l’avenir de Gaza. La vision présentée par les Saoudiens repose sur « les exigences palestiniennes telles qu’un cessez-le-feu, la libération des prisonniers dans les prisons israéliennes, la fourniture d’une aide humanitaire aux populations dans le besoin, la fourniture de soins aux blessés, la fourniture de services médicaux, la retour des services gouvernementaux vitaux et début des plans de reconstruction. Il prend également en compte les exigences de la partie israélienne, proposant de « que les dirigeants militaires et sécuritaires du Hamas se rendent », de « libérer les otages israéliens » et d’« empêcher la remilitarisation de Gaza ». 

La proposition inclut le retrait du secteur dirigeant du Hamas. L’Algérie serait notamment prête à accepter Yahya Sinwar. 

Officiellement, Israël insiste sur la liquidation de Sinwar ; sa maison est encerclée à Khan Yunis, mais le chef terroriste n’est plus là mais dans les tunnels.