Le porte-parole de Tsahal en arabe, le lieutenant-colonel Avihai Adrei, a publié ce soir (vendredi) un enregistrement d’une conversation entre un résident de Gaza et un officier des renseignements de l’unité 504, dans laquelle on l’entendait accuser le Hamas d’être responsable de la guerre. « Qu’Allah les maudisse, les tunnels d’Abu et les hôtels d’Abu. Ils nous ont détruits et nous ont fait reculer de cent ans en arrière. »
Un résident de Gaza à un officier des renseignements : « Massacrez le Hamas » // Porte-parole de Tsahal en arabe
Au cours de la conversation, un habitant de Gaza a été entendu crier, insulter et attaquer durement l’organisation terroriste – et a même appelé l’armée israélienne à la faire tomber. « Dites à vos commandants que le Hamas a volé la Palestine. Pensez aux gens du Hamas et aux tunnels. Tous les membres du Hamas sont dans les hôtels. Que Dieu brûle le Hamas. »
Hazati a également déclaré au cours de la conversation : « Que Dieu les punisse ainsi que quiconque les a élus au pouvoir. Brûlez-les, coupez-les en morceaux. Ces chiens utilisent leur pouvoir. Que Dieu s’occupe du Hamas. Quand nous débarrasserez-vous d’eux ? »
L’officier des renseignements a demandé pourquoi Israël avait besoin de sauver les Gazaouis du Hamas et le résident de Gaza a répondu : « Parce qu’ils nous tuent, ils ont tué mon cousin hier. »
Le porte-parole de Tsahal a écrit en arabe sur son compte X (anciennement Twitter) que l’enregistrement contient « des critiques sévères à l’égard du Hamas et de grands cris attaquant l’hypocrisie de ses dirigeants ». Les films hollywoodiens et les déclarations d’hommes masqués sur de fausses victoires n’aideront pas le Hamas, parce que les habitants de Gaza le détestent. »
La conversation rejoint une longue file d’habitants qui ont exprimé leur indignation face au régime du Hamas dans la bande de Gaza. Il y a quelques jours, la chaîne Al Jazeera a diffusé une conversation en direct avec une femme âgée, qui accusait le Hamas d’avoir volé l’aide humanitaire entrant dans la bande de Gaza aux civils.
