A la lumière de sa position sur le programme nucléaire iranien, les israéliens ont offert un accueil chaleureux au Président français François Hollande.
Mais sur le terrain, la vérité est tout autre :
«Pour le bien de la paix et afin de parvenir à un accord, la France appelle à la fin totale et définitive des constructions dans les colonies, parce qu’elles compromettent la solution à deux Etats », a déclaré François Hollande, lors d’une conférence avec le président palestinien Mahmoud Abbas.
Abbas a décrit les implantations comme «la plus grande menace qui pourrait mettre fin au processus de paix et conduire à son échec. » Hollande a rejoint ce dimanche les dirigeants israéliens à Jérusalem pour parvenir à un accord avec l’Iran sur son programme nucléaire controversé.
Il a rencontré Abbas à Ramallah, au siège du gouvernement palestinien en Judée Samarie, et a déposé une gerbe sur la tombe de Yasser Arafat, chef du terrorisme palestinien et premier président de l’Autorité Palestinienne décédé en 2004.
Après avoir donné une enveloppe de 10 millions d’euros d’aide budgétaire, François Hollande a dit vouloir être un partenaire exigeant pour les palestiniens. Avec ses 50 millions d’euros annuels, la France est en effet l’un des principaux contributeurs internationaux de l’Autorité palestinienne. Hollande a ajouté que la France avait fait don de cette argent pour les palestiniens comme pour n’importe quelle autre nation. (pourquoi pas Israël ? )
Aujourd’hui, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le Président français François Hollande ont visité les tombes des quatre victimes de l’attaque terroriste en Mars 2012 dans une école juive à Toulouse : Le Rav Jonathan Sandler, ZL, ses enfants Gabriel (6 ans) ZL et Aryeh (3 ans) ZL, et Miriam Monsonego (8 ans ) ZL. Le Premier ministre et le Président ont été accompagnés par des membres de la famille Sandler et Monsonego, qui ont récité la prière du Kaddish.
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